Emmanuel Molle est photographe professionnel.
Si son nom vous parle, c’est que vous avez vécu la grande époque de la presse papier dans les années 90 et 2000.
C’est pendant cette période que que Manu, également connu sous le nom de Manu Arc-En-Ciel a réalisé certaines des images les plus mythiques du VTT Français et a immortalisé les actions de légendes sport comme les frères Taillefer, Christophe Morera, Fabien Barel, Sam Péridy, Anne-Caroline Chausson, Marc Vinco, Vincent Ancelin, Cyril Lagneau ou Nathalie Ségura pour ne parler que d’eux.
La patte de Manu, c’est la créatifité et un style inimitable qu’il distille dans ses photos et qui les rend reconnaissables entre mille.
In style qui selon le principal intéressé, n’est pas prêt d’être remplacé par l’IA.
Pendant cet échange, on a fait bien plus que de parler de photos, on a en quelque sorte retracé l’histoire du VTT.
Dans cet épisode un peu spécial, attendez-vous à découvrir:
Les histoires, parfois incroyables derrière chacune ses photos les plus célèbres de Manu
Comment il est passé de la photo de plage en maillot de bain à l’image de VTT freeride
Son regard sur le métier de photographe aujourd’hui, notamment avec l’arrivée de l’IA
Sa quête, parfois vaine de l’image parfaite
Les rencontres qui ont marqué sa vie
Ses conseils aux photographes qui veulent développer leur activité
Et bien plus encore
Pour vous permettre de profiter également de cet épisode et ne manquer aucun cliché, meme en audio, on vous a préparé avec Manu un diaporama dont le lien est en description avec toutes les photos dont on parle.
Enfin, sachez que la version en vidéo est également disponible sur Spotify.
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Le lien vers la galerie
http://www.manumolle.com/folio/213/en-roue-libre.html
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[00:00:00] Les Américains qui venaient, qui venaient regarder, il y en a quelques-uns dont je tirais le nom pour leur notoriété, qui n'osaient pas sauter ou Fabrice sautait quoi. Et tout le monde regardait quoi, il y a quelques photos qui ont été faites où dans la foule en dessous il y a des Américains quoi, et qui regardent faire Fabrice en disant mais non mais c'est un truc de malade quoi, j'irai pas quoi. Et c'est la première course où il y avait un petit jeune qui arrivait qui s'appelait Nicolas Bouyeuse, qui à ce moment là a fait tout péter, et il avait quoi 17 ans, un truc comme ça.
[00:00:26] Je me rappellerai toujours la tête de Momo en train de se faire détendre les mollets, et en train d'hurler sur la table de torture. J'avais été voir un vrai curé qui faisait des records de vitesse en soutane, 90 km heure en soutane, il y a de la retenue à l'air. Je ne sais pas si l'IA nous remplacera complètement, je pense pas, je pense qu'il y aura toujours besoin de support. Voilà donc peut-être que les photographes classiques feront toujours de la matière et puis après elle sera optimisée avec l'IA. Parce que derrière chaque photo il y a une histoire.
[00:00:53] Ce qui est beau c'est de se dire, bah on passe un bon moment et puis voilà quoi, on fait une photo au Porte d'un Lac. Même si l'IA pourrait nous la faire en restant dans notre canapé, bah c'est quand même pas mal d'aller rouler quand même non ? Bonjour et bienvenue dans Enroue Libre. Enroue Libre, c'est l'émission qui nourrit votre passion du vélo. Dans Enroue Libre, je reçois des invités inspirants, des athlètes, des champions, des entrepreneurs et des ingénieurs d'hier et d'aujourd'hui
[00:01:21] pour des échanges approfondis afin de faire grandir votre passion du vélo. Avec Enroue Libre, je travaille à rendre le vélo passionnant pour les pratiquants et avec Line, l'agence conseil spécialisée dans l'industrie du cycle, j'aide les entreprises à y lancer des projets et y prospérer. Avec ça, mon intention est que le plus grand nombre découvre comment la passion du vélo peut changer des vies pour le meilleur et se mettre au vélo. Je suis Antoine Taillefer et vous êtes Enroue Libre.
[00:01:51] Emmanuel Molle est photographe professionnel. Si son nom vous parle, c'est que vous avez vécu la grande époque de la presse papier dans les années 90 et 2000. C'est pendant cette période que Manu, également connu sous le nom de Manu Arc-en-Ciel, a réalisé certaines des images les plus mythiques du VTT français
[00:02:08] et a immortalisé les actions des légendes du sport comme les frères Taillefer, Christophe Moreira, Fabien Barrel, Sam Peridi, Anne-Caroline Chausson, Marc Vinko, Vincent Anselin, Cyril Lagno ou Nathalie Segura pour ne parler que d'eux. La patte de Manu, c'est la créativité et un style inimitable qu'il distille dans ses photos et qui les rend reconnaissables entre mille. Un style qui, selon le principal intéressé, n'est pas prêt d'être remplacé par l'IA.
[00:02:35] Pendant cet échange, on a fait bien plus que de parler de photos, on a en quelque sorte retracé l'histoire du VTT. Dans cet épisode un peu spécial, attendez-vous à découvrir les histoires parfois incroyables derrière chacune de ces photos, comment il est passé de la photo de plage en maillot de bain à l'image de VTT Freeride, son regard sur le métier de photographe aujourd'hui notamment avec l'arrivée de l'IA, sa quête parfois vaine de l'image parfaite, les rencontres qui ont marqué sa vie,
[00:03:06] ses conseils aux photographes qui veulent développer leur activité et bien plus encore. Et pour vous permettre de profiter pleinement de cet épisode et ne manquer aucun cliché, même en audio, on vous a préparé avec Manu un diaporama dont le lien est en description avec toutes les photos dont on parle. Enfin, sachez que la version en vidéo est également disponible sur Spotify.
[00:03:57] Vous pouvez vous rendre votre vélo simplement et sereinement. Quand la vente est confirmée, vous recevez un kit avec un carton et tout ce qu'il faut pour expédier votre vélo. Et lorsque vous l'envoyez, vous avez la garantie que Buycycle a déjà récupéré les fonds auprès de l'acheteur. Ainsi, vous évitez les mauvaises surprises. Alors, si vous voulez vous donner toutes les chances de vendre votre vélo d'occasion dans les meilleures conditions, rendez-vous sur Buycycle et économisez 30% sur les frais du vendeur avec le code ENROUE LIBRE30.
[00:04:27] Je vous mets toutes les infos et les liens dans la description. Bon Manu, oui, est-ce que tu as trouvé ta pépite, la photo ? C'est le problème un peu de notre vie de photographe, c'est que c'est souvent celle qui va venir. Donc, j'espère que je vais la trouver demain. J'ai essayé avec toi avant-hier, pardon, mais ça n'a pas marché, on verra après-demain.
[00:04:56] Oui, il y en a quelques-unes déjà qui sont sorties, qui sont bien. Oui, mais bon, après une fois qu'elles sont faites, elles sont faites. Mais il y a quelques bons souvenirs, c'est l'essentiel. En cherchant la pépite, on garde les souvenirs, c'est peut-être ça, la pépite. C'est les souvenirs. On va faire les nostalgiques, c'est beau. Qu'est-ce qui fait une bonne photo ? Ah, si je le savais, je ne ferais que des bonnes photos. Le bon et le mauvais chasse.
[00:05:25] C'est ça, ça me rappelle les inconnus, c'est ça. On y pense. Pas facile comme question. Mais après, je pense que je me rappelle avoir embauché des photographes. Et puis quand je les regardais travailler, je dis mais laisse tomber, c'est une misère. Je ne ferais jamais les photos comme ça. Et puis quand tu voyais le résultat, tu dis peut-être qu'à chaque photo correspond son photographe. Ou à chaque photographe correspond sa photo.
[00:05:52] C'est ce que ça m'a un peu appris de la vie. C'est que des fois, tu ne bosses pas toujours de la même façon. Et des fois, le résultat n'est pas si mal. Suivant comment tu abordes la vie. Donc, c'est un peu une façon d'être. C'est clair, non ? Complètement bidon comme explication. Non, pas la tête. Mais la photo, pour certains, c'est un métier. Pour certains, c'est un art de vivre.
[00:06:19] Toi, est-ce que tu te considères comme un artiste ou autre ? Ouais, non, je pense que je suis plus un opportuniste. Après, j'ai pris ma vie et puis j'ai pris un chemin. Et le chemin, il m'a amené à ça. Mais j'aurais pu faire autre chose. Quand j'étais tout jeune, mes parents qui s'inquiétaient de ma vie
[00:06:45] et qui m'ont poussé à m'inscrire au concours de la poste. Et puis, je ne me suis jamais réveillé. Je ne regrette pas. Le concours de la poste, c'était quoi ? En fait, ils s'inquiétaient. Tu sais, les parents s'inquiètent toujours de leurs enfants. Et qu'entre avoir une vie un petit peu d'aventurier, de photographe, en disant que ce n'est pas vraiment un métier. Souvent, quand je vais faire les photos d'école, les enfants me disent, l'instinct demande aux enfants,
[00:07:15] d'après vous, c'est quoi son métier ? Et quand elle dit que je suis photographe, les enfants disent, non mais, mon papa aussi, il a un appareil photo. Ce n'est pas un métier photographe. Donc ça, c'est un peu ce côté-là et tout. Et mes parents, c'était pareil. Donc, ils préféraient que je sois facteur que photographe. Moi, je ne les ai pas écoutés. Ils ne m'en veulent pas. Et alors justement, comment tu en as fait un métier ? C'était quoi le parcours ?
[00:07:44] Eh bien, le début, si tu veux, en fait, j'étais, je bossais comme photographe pour un photographe en station de ski. L'hiver, on était en station. L'été, on était au bord de la mer, Saint-Jean-de-Mont, sur la plage, en maillot de bain. C'était, c'était, ouais, voilà. C'était une expérience de vie. Et je pense qu'une fois qu'on a fait ce métier-là, on peut faire tous les métiers. Parce qu'une fois qu'on s'est fait envoyer péter par des gens en maillot de bain, avec le portefeuille dans le maillot de bain,
[00:08:12] en général, ils sont un peu agressés quand ils sont allongés sur la plage, quand on vient proposer des photos. Si on arrive à résister à ça, on peut faire tous les métiers, quoi. Et après, ça, c'était le début. Puis après, ça n'a pas duré longtemps, mais c'était une expérience de vie, quoi. Et puis après, il y a quelqu'un qui m'a proposé une opportunité sur Guy Estre, où on a monté un magasin. Donc, on faisait les photos en station de ski des gens sur les pistes. Et puis, on a fait ça. Donc, on a été installé à Guy Estre.
[00:08:41] On a fait ça sur Vars. Après, on a fait ça sur Rizoul. Après, on a fait ça sur Vars, sur Rizoul et sur Guy Estre. Et puis, on faisait l'hiver là-haut et l'été dans la vallée. Et voilà, quoi. Ça, ça a été le début de l'histoire de ma vie de photographe. Et puis après, j'ai un peu dévié. Et c'est ça, surtout, qui fait que je suis devant ce micro. Justement, parle-nous de cette déviation. J'ai des problèmes intellectuels.
[00:09:09] Donc, ça a provoqué cette déviance. Non, en fait, je travaillais. Donc, quand j'étais sur Rizoul, le directeur de l'Office de tourisme d'alors m'avait proposé de travailler sur des reportages en disant, si tu veux, tu viens, tu fais des photos. Et puis, suivant où tu feras paraître les photos, je te paierai au résultat. Si tu fais la presse quotidienne, je te paierai. On était en France à cette époque-là.
[00:09:38] Un truc que vous, les jeunes, vous n'avez pas connu. Si, si, si. Non, mais bon. Et donc, en fait, il me payait 500 francs si je faisais la presse quotidienne. 1000 francs si je faisais la presse spécialisée. Un truc que vous n'avez pas connu non plus. Non, mais voilà. À ce moment-là, il y avait six magazines VTT. Donc, c'est plus comme aujourd'hui. Et quand je faisais la presse généraliste, alors là, c'était Royal au bar. J'avais 6000 francs. Voilà.
[00:10:07] Et 1000 euros. On va dire ça comme ça. Et ça a commencé. Puis, ça a vraiment bien marché. Et on a... Excuse-moi, mais ça marchait parce que non seulement tu faisais les photos, mais en plus, tu allais les vendre. Alors, au début, ce n'était pas tout à fait comme ça. Au début, j'étais vraiment sur... Moi, j'étais le preneur de vue. Par contre, ce que lui me demandait, c'était d'être suffisamment original dans mes images pour pouvoir après les proposer dans les magazines. Et puis, après, on a commencé. Et puis, un coup, on a fait Paris Match.
[00:10:37] On a fait une double dans Paris Match. Après, on a fait VSD. Après, on avait fait la couve de Libé. Enfin, on a fait plein de choses comme ça. Et du coup, moi, ça m'a ouvert un peu cette perspective-là en me disant tiens, il y a peut-être des trucs à faire en presse généraliste spécialisée. Et puis, à ce moment-là, c'était à peu près à cette période-là où j'avais mon deuxième contrat avec une autre station, aux Or. Et c'est là où j'ai rencontré mes premiers zozos du VTT. Voilà. Alors, avant d'aller sur les zozos du VTT,
[00:11:08] les photos que tu vendais à Paris Match, etc., c'était des photos de ski, de montagne ? Oui. Alors, il y avait... Moi, en fait, comme je suis plutôt... Je suis aussi skieur. Je ne suis pas bon en VTT. Je suis meilleur en ski qu'en VTT. Enfin, bon. Et en ski, oui, je travaillais beaucoup sur les stations. Où, en fait, un exemple, il y avait des marins célèbres qui venaient à la montagne et qui rencontraient des montagnards célèbres. Et on les mettait en équipe. Donc, un montagnard, un marin.
[00:11:38] Et ça donnait des photos. Donc, moi, on me demandait d'animer ça. Donc, ça, c'était un peu le premier... Le départ de mes reportages un peu décalés. Et puis, voilà. Et puis, ça a commencé chaque année. Et du coup, ça m'a permis, après, de passer à une deuxième phase où je faisais un peu venir des inventeurs. Et ça, c'était la suite. Et c'est là où l'histoire, en parallèle avec le VTT, a un peu démarré. Je refais encore un focus.
[00:12:05] À quel moment, toi, tu as commencé à mettre de la créativité, même si, évidemment, dans la photo, tu en mets toujours un petit peu. Mais une photo de plage, une photo de station de ski, c'est un petit peu du portrait, c'est du figuratif, en quelque sorte. À quel moment, tu as commencé à mettre du... Attendez, faites ce truc-là. Ça va être drôle. On va faire une chouette photo. Ouais, je ne sais pas. Je pense que ça, c'était dans ma tête à chaque fois. C'est-à-dire que si je fais un repas de famille, on ne va pas me faire une photo classique, quoi, tu vois. C'était...
[00:12:35] Ouais, j'ai toujours essayé de chercher. Mais ça, c'est peut-être un peu mon côté... C'est un petit peu ma façon de gagner ma vie qui fait qu'en fait, ça ne me plaît pas de la gagner de façon classique. J'aurais pu faire des mariages. J'aurais pu faire des choses plus classiques. J'ai essayé les mariages, mais le problème, c'est que j'étais un peu décalé, quoi. C'est-à-dire que... Voilà. Je ne peux pas raconter, mais... Bah, raconte ! Bah, non, mais il y a des mariages où après, ça part en... Enfin, ça délire, quoi.
[00:13:02] Et puis, moi, ça me fait plus rigoler de faire une photo délire que de faire une photo où le marié... Et voilà. Ça me fait penser à une photo que je voulais faire où j'avais dit, je viens faire des photos de votre mariage. Ils se reconnaîtront. C'est des gens du VTT. J'avais dit à condition que la mariée, après, elle soit larguée du haut d'un pont dans un lac. C'était dans le Jura. Ils se reconnaîtront.
[00:13:29] On ne l'a jamais fait, mais j'ai toujours le souvenir que je dois venir la faire. Parce que je crois que la robe de mariée existe toujours. Et la mariée aussi. Donc, à refaire un jour. Donc, ils n'ont pas validé la poste. Non. C'est-à-dire, je crois que la nuit, ils n'étaient pas en état le lendemain matin. Voilà. Pour d'autres raisons. Ce n'est pas moi. Bon, alors, si on avance un petit peu. Le VTT, comment ça arrive ?
[00:13:56] Et bien, donc, dans le cadre, comme je disais tout à l'heure, j'avais un contrat avec les Ors. Avec l'Office de Tourisme des Ors. Et puis, on m'appelle en me disant, si tu veux, il y a des mecs qui viennent faire un record à quatre en tandem. Et si tu veux, tu viens faire les photos, puis tu essaieras de les vendre. Et puis, on verra si ça marche et tout. Et puis, j'arrive et je tombe sur Christophe Morera, Momo, Maurice, champion de la glisse.
[00:14:20] Et puis, on a fait un record à 45 km heure. Alors, 45 km heure, ce n'est pas validé. C'est plus qu'ils ont fini dans la terrasse du front de neige des Ors. Donc, on a évalué ça à 45 km heure. On ne sait pas s'ils les ont atteints. Mais en tout cas, on a bien rigolé.
[00:14:51] Alors, on peut présenter la photo quand même. Parce que l'objectif, c'est aussi avec Manu de montrer les photos. Donc là, on a la photo sur la piste où les quatre sont en sursis, on va dire. En sursis, on peut dire. Tu peux nous parler un peu de ce défi, toi, quand tu vois ces mecs-là arriver ? Qu'est-ce que tu te dis ?
[00:15:19] En fait, alors, je ne sais plus en quelle année on est, mais je ne vais pas dire. Mais c'est 93, 92 dans ces années-là. Je dis ces années-là, c'est bon, ça fait bien en 5 ans. Et en fait, moi, je ne sais pas, je ne connais pas trop le vélo. Voilà, je ne connais pas. Donc, j'arrive et je dis, on va voir. Et puis, alors là, je découvre. Et puis, je vois, je tombe sur Momo qui était un peu devant. Et je crois que c'est Gassou qui avait monté le... Gassou, oui.
[00:15:48] C'est Gassou qui avait soudé... C'était un portail à la base. C'était un portail. Il avait soudé une fourche, enfin une douille de direction. Et moi, j'arrive, je vois ça. Je dis, mais non, mais vraiment, eux, ils sont cons. Et je ne connais pas trop le vélo, quoi. Et puis derrière, ça part. Et là, Momo commence à me proposer. Il me dit, écoute, on cherche un photographe. En même temps, je rencontre Sam Péridi qui fait son premier reportage pour VTT May 1. Et là, c'est parti. Après, c'est le début de l'histoire. Après, le reste, c'est une suite de rencontres.
[00:16:18] Et puis, voilà, de moments qui sont assez sympas. Donc, tu te souviens un petit peu comment ça s'est passé, cette descente ? Bon, alors, tu nous as un peu dit tout à l'heure, ils se sont arrêtés sur la terrasse. Oui, il y avait une pseudo-cellule. Mais on ne sait pas si la cellule fonctionnait vraiment bien. Mais ce qui était rigolo, c'était de voir quatre zozots sur le fond de neige sans savoir où ils allaient s'arrêter. Parce que de toute façon, les freins là-dessus, je pense que ce n'était pas le souci. Il y avait un V-brake, je crois, devant. Ou un frein à patin hydraulique.
[00:16:48] Et donc, en gros, ça ne craignait rien du tout. Il ne craignait rien. Ça pesait 500 kilos. Mais il ne craignait rien. Il y avait Babi au pilotage. Il y avait Fabrice. Donc, c'était Fabrice qui pilotait. Donc, ils étaient tous en confiance. Non, mais ils se sont pris une monstre boîte. Mais ça, c'est pas mal fini. Donc, voilà. Donc, on a rigolé. Et puis moi, du coup, c'était le début. Et j'ai commencé à vendre. Voilà, cette photo, je l'ai proposée à tout le monde. Je ne vais pas le dire. Parce que mes journals de Mickey. Enfin, il y avait des magazines.
[00:17:16] À ce moment-là, les magazines achetaient bien les photos. Donc, on faisait... Oui, oui, j'avais fait... Mais en fait, je travaillais plus avec la presse généraliste à ce moment-là qu'avec la presse spécialisée. Puis à partir de là, j'ai commencé à bosser avec tous les magazines. Ouais. Alors, c'est quoi la suite ? Comment tu débarques un peu dans le... Comment tu construis... Pardon. Continue dans le VTT ? Eh bien, en fait, il y a Sam qui rentre à VTT Mag.
[00:17:43] Moi, en même temps, je rencontre Vincent Ranchou. Du coup, l'histoire, elle commence un peu par VTT Mag. Et puis après, en fait, j'avais une bonne habitude qui était une habitude d'indépendance. Et quand je faisais un sujet, je le proposais au premier. S'il ne voulait pas, je proposais au deuxième. Donc, je ne vais pas dire... Le premier, c'était VTT Mag parce que je travaillais avec lui au départ. Et puis après, je proposais au deuxième, au troisième, au quatrième. Moi, ça allait rarement au cinquième. En général, j'arrivais à proposer mes photos. Ça partait assez bien, quoi.
[00:18:13] Donc, dans la presse VTT. Et après, une fois qu'on a commencé, c'était un bon moyen de se faire connaître. Et puis voilà, après, il y a eu Christian sur la piste de Kael à Vars. Donc ça, c'était encore une suite. Et cette histoire de Christian, c'est aussi un peu la suite. C'est tiens, c'est le frère de Fabrice. Bah tiens, ok, il fait ça. Du coup, moi, ça m'intéresse. Moi, j'ai un magasin à Vars. Donc, en même temps, on fait les photos de tous les gars qui font du Kael sur la piste de Vars. Du Kael, c'est le kilomètre lancé, je précise. Voilà.
[00:18:41] Et puis Fabrice, Christian, c'est le premier qui est parti en VTT sur la piste de Kael. Voilà. Et avec plein d'histoires autour du Kael aussi qui sont un peu marrant. Parlons-en. On est sur cette image où il est avec son Peugeot en poutre, avec cette position un peu bizarre. Il avait peut-être dû travailler sur le toit de son espace. Ouais, c'est à peu près ça.
[00:19:11] Est-ce que tu peux nous parler de cette expérience kilomètre lancé ? Alors, comment toi, tu voyais ces choses-là ? Oh bah là, en VTT, ça me faisait presque moins peur qu'en ski dans certaines circonstances. Parce qu'en VTT, à partir du moment où le coureur dit qu'il vaut mieux partir en glissade qu'essayer de rester sur le vélo, c'est préférable. Parce que le problème, c'est que le principe du guidonnage en VTT sur une piste de Kael, quand ça va un peu vite, il y a un moment où ça fait éjection.
[00:19:42] Et la réception, en général, elle brûle. J'avais un surnom pour les skieurs et les VTT, ce qui faisait du Kael, surtout les skieurs. Je les appelais les culs de babouin parce que souvent, ils avaient les fesses qui avaient chauffé en frottement avec les combinaisons un peu collantes. Et sur la neige, ça brûle. Et du coup, après, ils avaient les fesses rouges, dont les culs de babouin. Voilà. Ça passe. Voilà. Mais Christian, c'était... Non, mais c'était rigolo. On a fait... Il y a des expériences comme ça où il partait.
[00:20:12] Avec le pire, c'est qu'il y avait le plan incliné au départ qui était remonté par un treuil. Et lui, il partait du plan incliné et on essayait de remonter le plus haut possible. Ça, c'était le début de l'histoire. C'était marrant. Oui, il nous a un peu raconté. Oui, ça, c'était... Et alors, c'était... Donc là, il y a quand même une progression entre cette première image qu'on voit avec l'espèce de vélo Peugeot-Pouze et le deuxième vélo un peu plus lame.
[00:20:40] Toi, comment t'as suivi un peu cette évolution ? Après, c'était vraiment le... Il faut rendre à César ce qui est à César. C'est surtout la station de Vars qui a innové avec Thierry Ose, qui était le directeur d'Alors, et qui, lui, croyait dans ces trucs-là. C'est lui le premier, quand même, dès le KL à Vars, et qui, derrière, Christian est arrivé naturellement. Mais après, toute l'histoire de cette piste, elle est marrante. Et ouais, moi, là-dessus, moi, j'étais pas trop...
[00:21:09] J'étais pas un vrai acteur. J'étais peut-être acteur de certaines de mes photos, mais pas cette partie-là. Sur cette partie-là, j'étais plus un suiveur avec peut-être mon côté un peu décalé, où je faisais un peu mes photos un petit peu avec mes effets filtre vitesse, avec des choses comme ça. Mais j'étais pas vraiment... J'étais plus un suiveur qu'un acteur, quoi. Pas comme d'autres photos que j'ai faites après. Là, tu nous disais, pardon, tout à l'heure, le tandem à quatre.
[00:21:38] Donc, t'as rencontré Baby, Momo, etc. Là, c'est avec Christian. Tu suis ces gens-là en particulier ? C'est eux qui viennent te voir ? Comment ça se passe ? Alors, en fait, après, j'ai commencé à débarquer sur Apte et les environs. Et donc, c'est là où il y a Rustrel avec toutes les histoires, avec Baby et avec Momo, qui, en fait, avait vraiment avec le duel des Mia. Donc, il y a eu le duel des Mia.
[00:22:08] Après, on venait, on faisait le duel du Mia et on restait un petit peu plus longtemps. C'était notre mini rock d'azur à nous. Et ça, c'était assez cool. Et du coup, c'est là où on a commencé un petit peu à venir sur Apte. Et moi, je descendais, voilà, faire mes photos. Je descendais une journée pour une photo avec Baby. Après, avec Momo, on faisait plein de trucs. Et puis, c'est là où Planet X est parti. Et où on a fait un peu pas mal de choses dans pas mal d'endroits.
[00:22:38] Un petit peu... Pas dans le monde entier, mais on a fait pas mal de choses à droite, à gauche avec Momo. Et c'était un peu le début des tripes en VTT. Colorado-Provençal, c'est quand même une terre incroyable. Le pire que j'ai fait, c'est que j'ai réussi à vendre à Bike US une photo faite dans le Colorado-Provençal. Et eux, ils l'avaient titré Colorado-Provençal.
[00:23:04] Et c'était rigolo parce qu'en fait, on faisait paraître une photo aux US qui ressemble à une photo du Colorado et qui était le Colorado-Provençal. Et c'était rigolo. Je pense qu'elle l'est dans la sélection. Ouais, on est dessus. Justement, alors là, sur cette photo, on voit Fabrice Taillefer qui descend dans les ocres. Qu'est-ce qu'il y avait de si spécial ? On le voit un peu parce que l'endroit est exceptionnel.
[00:23:31] Mais qu'est-ce qui, toi, te marquait le plus dans cet endroit par rapport à la pratique du vélo, par rapport à ce qu'on peut y faire là-bas ? En fait, j'ai toujours, à chaque fois qu'on partait en tripes ou dans des endroits un peu originaux à travers le monde, c'est d'essayer de trouver un support qui n'était pas un support habituel. En disant, tu fais du vélo dans un chemin. Maintenant, si tu fais du vélo dans un endroit où tu as un décor qui est blanc comme la neige,
[00:23:58] mais qui, en fait, est du caillou, moi, ça me plaît. Et puis, d'essayer de trouver à chaque fois le côté un petit peu décalé. Et c'est un petit peu toutes ces images. L'histoire avec Christian, j'ai une photo que j'ai devant les yeux et que vous verrez peut-être en même temps qu'on en parle. C'est cette photo de... Allez, voilà. Ouais, on peut la mettre. Allons dessus. Voilà. Cette histoire-là, c'est un peu ce résumé. C'est un peu ce résumé.
[00:24:26] C'est qu'en fait, vous allez sur un glacier l'hiver. On ne peut pas rouler en VTT. Par contre, un jour, il y a un guide. Il vient et puis il me dit, mais avec tes photos un peu décalées, je suis sûr qu'il y a un truc à faire. Début août, le niveau du glacier, c'est là où il est le plus bas. Et il y a moyen de rouler en vélo dessus. Je dis, non, ce n'est pas possible. Il faut qu'on aille essayer. Et puis voilà. Puis là, je contacte Christian. Je dis, il faut essayer. Et puis on y va. Le jour où on y va, la veille, il neige. Du coup, le glacier, il est blanc. Mais il y a 10 centimètres de neige.
[00:24:56] Donc, on arrive à rouler. On a du bol. Mais le glacier, en fait, il est vraiment au niveau de la glace. C'est ce qui permet de se dire, sur la glace, personne n'a peut avoir l'idée d'aller faire du VTT sur la glace. On fait du ski, du trek, de l'alpinisme, des choses comme ça. Mais pas du VTT. Et puis c'est parti. Et puis le problème, c'était Christian. Ça ne pouvait pas se passer normalement. D'où le saut de la crevasse et d'où la photo. Voilà, d'où cette photo.
[00:25:26] Non mais alors, il faut que tu nous expliques un peu. Quand même, on est sur un glacier au mois d'août. Donc, il y a très, très peu de neige. Donc, ça veut dire qu'on voit les crevasses. C'est-à-dire que tu peux rouler. Oui, ce n'est pas tout à fait comme ça. En fait, vraiment, c'est que quand il n'y a pas beaucoup de neige, la glace est à fleur de glacier. Les crevasses, elles y sont quand même. Ce n'est pas parce qu'on ne les voit pas qu'elles n'y sont pas. Donc, normalement, la règle, c'est qu'on est toujours sur un glacier.
[00:25:55] On est encordé. C'est-à-dire qu'il y a un guide avec trois clients. Enfin, pas plus. En général, les cordées de quatre, c'est bien. Et s'il y en a un qui tombe, les autres leur tiennent. Donc, si vous regardez sur la photo, on ne voit pas bien. Mais Christian, il y avait quand même bien baudrillé. En disant, s'il tombe, on dirait chercher. Mais bon, pour donner un ordre d'idée, dans le trou, là, il y a l'équivalent de quoi mettre une cathédrale. On ne se rend pas content. Mais c'est incroyable.
[00:26:25] Moi, j'étais descendu dessous en rappel. Mais c'est un truc de malade. Donc, on se dit, s'il tombe, de toute façon... Voilà. Mais lui, il a dit, je ne vais pas tomber. Donc, il n'est pas tombé. Et on l'a fait deux fois. N'importe quoi. Alors, il faut que tu nous expliques. Là, d'où il saute, déjà ? Et où est-ce qu'il atterrit ? Alors, il atterrit sur la petite langue de neige. Moi, je pensais que la petite langue de neige, elle ne serait pas assez solide. Le guide, il a été vérifié.
[00:26:52] Et il a dit, non, mais la langue, elle ne bougera pas. Bon, on lui a fait confiance. Et donc, en fait, le premier saut sur la cadrage horizontale... Parce qu'en fait, on a fait la photo deux fois. Parce qu'à ce moment-là, on était en diapo. Un truc que vous ne connaissiez pas, que vous n'avez pas connu. Et en diapo, si on faisait un cadrage horizontal pour une double page et un cadrage vertical pour la couverture. C'était mieux, quoi. Et là, ça, c'est le cadrage horizontal. C'est le premier saut.
[00:27:22] Et en fait, il se pose un peu en ose, là. Il s'est vraiment posé sur la roue avant. Et après, il l'a refait. Il l'a refait. Et là, il a bien décollé. Il s'est bien posé et tout, quoi. Deux fois. Quelle vitesse, à peu près ? Je ne sais pas, mais... Est-ce qu'il se laisse tomber ? Ou est-ce que quand même, il prend de la vitesse ? Alors, un petit détail. Sur le premier saut, on avait une planche qu'on avait mise pour l'impulsion. Et au moment de l'impulsion, c'est pour ça qu'il part en ose.
[00:27:51] C'est que la planche, elle s'est un peu affaissée. Et la planche est partie après. Elle est tombée dans la crevasse. Non, mais c'est pour ça que le saut, ce n'est pas si bien passé que ça. C'est pour ça qu'il s'est trouvé en ose, en fait. C'est qu'en fait, au moment de l'impulsion, ça s'est un peu affaissé, quoi. Et d'où le vélo qui est dans cette position-là, quoi. Voilà. Et derrière, c'est large ? Parce que là, effectivement, sur la photo, on voit... Oui, après, ça s'ouvre. En fait, il y a la langue. Et juste après, il a de la place. Il aurait pu, même s'il tombe,
[00:28:20] à partir du moment où il pose la roue avant, je pense que, s'il tombe, il va aller en glissade. Il se fera un peu mal parce que c'est de la glace. C'est plus du papier émerie qu'un plan incliné bien lisse. Mais voilà, ça s'est bien passé. Donc, tout s'est bien fini. Tant mieux. Et on voit donc une autre photo où il y a le guide qui est à côté. Cette photo-là, c'est un autre endroit. Oui, ça n'a rien à voir. C'est un peu plus haut, en fait.
[00:28:50] En fait, le glacier de la Girose, c'est en haut du téléphérique de la Meige. Donc, on avait dormi au téléphérique dans l'air d'arrivée du téléphérique. Et puis, on était partis le matin très tôt. Et en fait, tout le glacier, il y a plein de crevasses qui se sont disposées. Depuis, elles n'y sont plus. Ça a tout fondu. Mais pour jouer, il y avait pas mal de choses. Il y en a une autre photo où il est dans cette espèce de cuvette
[00:29:19] et où on voit qu'il est tout petit face au glacier. Oui, il y a même une autre photo qu'on n'a pas mise où il faisait de la godille. Voilà le genre de photo débile qu'on a essayé de faire. L'idée, c'était de se dire « Tu fais de la godille en ski ? » C'était un type de virage qu'on ne fait plus aujourd'hui. Maintenant, on fait du virage carve. Donc, la godille, c'était le ski de papa. Des années 80. Voilà. Roger Mandin, par exemple. Dédicace. Spéciale. Et lui, on avait fait une photo comme ça
[00:29:48] où il faisait une godille en VTT dans la poudreuse. Et la photo, elle est marrante. On va la retrouver. Oui, je la retrouverai. Allez, on reste sur du Christian. On passe sur cette photo sur la rivière gelée. Explique-nous cette photo. C'était dans les... C'est-à-dire, quand il n'y a pas de neige chez nous, on ne sait pas quoi faire. Donc, c'était un hiver sans neige. Ça va nous arriver de plus en plus, il paraît,
[00:30:18] mais nous, ça nous était déjà arrivé de temps en temps. Et donc, l'avantage, c'est que quand il n'y a pas de neige, les rivières gèlent parce qu'il y a quand même du froid. Et du coup, on s'était dit pourquoi pas essayer d'aller rouler sur la rivière gelée. Donc, ils étaient tous avec les visseuses le vendredi soir et le week-end. Allez, on fait les descentes de rivière. Et du coup, il y avait Momo qui était venu, Christian. On avait fait... D'ailleurs, il y a une vidéo qui doit tourner là-dessus
[00:30:48] avec une tranche de jambon qui a volé et qui a atterri sur la tête à Momo en pleine interview. Évidemment, c'est Christian qui avait balancé la tranche de jambon et Momo qui l'a reçu. Pardon. Et on avait fait... Donc, on cherchait à chaque fois à faire un peu... Trouver des nouveaux supports pour descendre. Et la rivière gelée, c'était pas mal. Du coup, voilà. Du coup, cette photo avec évidemment Christian qui arrivait à descendre du vélo en même temps,
[00:31:17] lâcher le vélo, se mettre à plat ventre et partir en glissade au même rythme que le vélo. Donc, c'était marrant. Voilà. D'où cette photo. D'où cette photo. Si on revient un petit peu sur Fabrice, donc Baby. On a vu cette photo tout à l'heure où il descend les ocres. Toi, quand t'as rencontré Fabrice, il était déjà en mode freeride, gros freeride ? Ouais. Ou est-ce qu'il était plutôt en mode compète à cette époque-là ? Alors, il était encore un petit peu en mode compète puisque c'était au moment du duel des milliards.
[00:31:46] Donc là, voilà, il était... On voyait qu'il savait rouler. Il se tirait bien la bourre avec tous les pilotes au moment du duel. Le principe du duel, c'était des courses en slalom. Et là, voilà. Donc, Baby, il était... Et puis, ça a été un peu une rencontre aussi, quoi. Et du coup, j'aimais bien le petit. Il me plaisait bien, le Fabrice. Et un coup, en discutant, il roulait pour Momo à un moment. Et on a commencé un peu à travailler ensemble là-dessus
[00:32:16] où justement, lui, il faisait son petit jardinage et il m'invitait à venir quand il était prêt. Donc, c'était un peu son métier. Il travaillait un peu pour la ville d'Apte et tout. Donc, dès qu'il repérait un spot, c'était un peu rigolo de désherber des petits endroits un peu secrets. Puis, il m'appelait, je venais, je faisais une photo. Et puis après, on a essayé de la proposer. Et puis, ça a fait un sujet où on a fait
[00:32:47] huit doubles pages dans l'équipe magazine. Voilà. Donc, ça, c'était ça a été super à la fois pour lui et puis pour moi aussi parce que c'est vrai que c'est un peu comme une réussite. C'était un aboutissement, on va dire. Alors, c'est vrai que pour resituer un petit peu, c'est au milieu des années 90. C'est ça. Et donc, c'est un peu le début du freeride en VTT. Et on voit des choses qu'on n'avait jamais vraiment vues,
[00:33:17] à savoir des sauts, des trucs très engagés, rendus possibles par le relief dans le Colorado Provençal, rendus possibles aussi par la connaissance du terrain de Babi. On voit les premiers gros sauts aussi, les premiers gros drops. Toi, quand tu vois ça, qu'est-ce que ça t'inspire ? Ça te rappelle un peu le ski ? Oui. En fait, c'est un petit peu le parallèle et c'est d'ailleurs un petit peu l'histoire de la photo de Christian. C'est quelque chose qu'on fait en ski sur du glacier. On peut...
[00:33:46] Déjà, et Babi, c'est pareil. C'est de se dire on va faire des photos de freeride puisque moi, en fait, je viens aussi un peu du côté du ski puisque je travaillais aussi pour Sam Le Monde pour pas mal de marques. En hiver, on allait faire des tripes et des choses comme ça en hiver et je me dis mais en VTT, c'est pareil. Il faut faire pareil. et on a lancé un petit peu cette mode-là où justement, il y a le freeride en VTT avec Fabrice
[00:34:15] qui était un peu le mec qui était au top. Et les Américains qui venaient qui venaient regarder et qui disaient il y en a quelques-uns dont je tirais le nom pour leur notoriété qui n'osaient pas sauter ou Fabrice il sautait. et tout le monde regardait. Il y a quelques photos qui ont été faites où dans la foule en dessous il y a des Américains et qui regardent faire Fabrice en disant mais non, c'est un truc de malade. J'irai pas. Donc ouais, c'était rigolo. Alors après, moi,
[00:34:44] je ne suis pas assez technique. Je suis juste là en disant ce que je connais en ski on va le faire en VTT. Après, la technicité du saut je ne la maîtrisais pas parce que je ne comprenais pas assez la discipline pour pouvoir en parler. Donc moi, j'étais là je dis pas je choisis quelqu'un en qui j'ai confiance il y va il ne va pas se faire mal parce qu'un peu un truc dont on ne parle pas c'est que nous quand on va faire des photos c'est mieux si on fait des photos avec des gens qui ne se font pas mal.
[00:35:13] Parce que ça c'est un petit peu pour les jeunes d'aujourd'hui c'est que toutes les vidéos les machins vous voyez des mecs qui se font mal nous quand les mecs se faisaient mal on ne montrait pas la photo et on ne l'utilise pas. C'était une règle en se disant on ne va pas montrer on ne va pas montrer une photo de quelqu'un qui s'est fait très mal ou alors s'il tombe et qu'il ne se fait pas mal on lui demande ça va je pourrais la montrer. Ça c'est un peu le petit rappel
[00:35:43] Rappel TikTok A l'époque toi tu viens quand même du ski tu vois des mecs sur des VTT qui commencent à parler de freeride ça ça tilte ça ça alors c'est un mot enfin ça fait bizarre chez toi ou ouais après ce qui se passe c'est que comme je bosse pas mal avec des anglais quand tu leur parles freeride avec les anglais ils ne comprennent pas parce que pour eux le freeride c'est plus une pratique un petit peu je m'écrase un verre de bière sur la tête
[00:36:12] de mon voisin ça c'est freeride c'est plus chez pour les anglais ça ne veut pas tout à fait dire la même chose que chez nous après c'est vraiment le ski en France on appelait ça on dit que c'est des freerides je ne crois pas qu'ils parlent de ça pas tout à fait et quand on applique ça au VTT nous on l'applique à la française on va aller utiliser des supports peu communs pour essayer d'aller mettre nos pneus et ça faisait du sens à l'époque ce terme
[00:36:41] en VTT ouais je ne sais pas oui en fait il y a peut-être un élément dont tu n'as pas parlé tout à l'heure c'est qu'en fait c'est aussi le matériel c'est-à-dire que en fait plus on commence à découvrir des fourches et des amortaux qui commencent des vélos tous suspendus et des choses comme ça qui permettent justement de pouvoir en étant un pilote un bon pilote mais de pouvoir arriver à utiliser ce matériel là oui parce qu'on avait la compétition
[00:37:11] décente qui commençait à faire enfin vraiment à devenir forte voilà et à côté de ça on avait des gens qui en faisaient un usage un peu détourné comme Babi d'ailleurs sautait des gros trucs ce qui n'était pas tout à fait l'usage prévu ouais c'est ça et puis après du coup ça a ouvert sur des grosses fourches sur des choses comme ça qui faisait que ça rendait possible des sauts pas possibles voilà alors on passe à une deuxième photo où on voit
[00:37:40] ce mur vertical avec le guide en jaune où on voit Fabrice qui descend raconte-nous est-ce que c'est si vertical qu'on l'imagine le mur il est droit après il y a juste suivant le cadrage en fait je vais rendre hommage à un photographe dont j'ai oublié le nom mais on va retrouver voilà on mettra son nom à l'écrit voilà qui en fait avait fait la même photo que ça mais sans le sans le grimpeur en cascade de glace et du coup moi
[00:38:09] comme côté montagne je travaillais avec pas mal d'alpinistes il y avait Lionel Daudet qui est un alpiniste un peu connu et qui rêvait d'aller grimper l'hiver dans les ocres de Roussillon pourquoi l'hiver ? parce qu'il y a une humidité qui se met sur les ocres et qui permet aux engins aux engins aux piolets aux piolets on dit les engins mais aux piolets de pouvoir se planter dans les ocres puisque l'ocre est un peu humide et du coup et lui il dit il dit j'aimerais bien venir pour venir tester ça je lui dis
[00:38:38] ben ça je t'organise ça donc on avait fait une autre série pour Vertical qui était un magazine de montagne et après je dis tant qu'on est là je vais faire venir un petit puis j'ai un endroit qui me plaît et du coup on est allé faire cette petite photo et c'était rigolo de faire un petit crossover l'époque du crossover c'est encore des mots qu'on a inventé et ce petit crossover entre VTT et cascade de glace un truc pas facile à trouver et voilà du coup ça fait cette photo
[00:39:08] donc c'est vraiment vertical il y a une petite langue en dessous voilà après ça fait une petite récepte mais qui est vraiment très courte et qui vraiment c'est à dire qu'il y a juste il faut bien se poser au bon endroit pour la roue avant pour après ça relève et quand ça relève ça devient le secouer on l'a fait plusieurs fois parce que et voilà il y a un accès c'est rigolo parce que dans le tunnel en fait il y a un accès par derrière on peut accéder parce qu'en fait c'est des tunnels qui étaient utilisés pour les ocres
[00:39:38] pour récupérer les couleurs dans voilà donc c'est une mine qui est désaffectée et voilà un jardin où Babi était souvent on a vu souvent voilà euh autre photo de Babi où il saute cette rivière cette espèce de canal alors ça c'est les gorges d'Opédette je ne devrais peut-être pas le dire il y a prescription ouais ouais ça se fait aussi si si l'autre jour maintenant on peut en parler ouais ouais là c'était marrant
[00:40:08] c'était là où il faut avoir confiance dans le matos un peu comme les autres photos mais c'est vrai que cette photo elle était marrante et lui par contre ça nous mettait du temps parce que quand il sautait il fallait après qu'il retraverse de l'autre côté il fallait qu'il fasse tout le tour et là on la faisait c'est pour ça je crois qu'on a dû la faire qu'une fois je crois voilà donc il fallait pas je me loupe il y avait enfin il y avait une pente il y avait un truc une prise d'élan ouais lui il avait fait un petit un petit kick et il avait une prise d'élan voilà et ça réussit après moi
[00:40:38] je t'avoue que moi il me dit je fais ça moi j'étais en bas je ne voyais rien de toute façon parce qu'en fait comme moi je suis descendu moi je suis descendu après pour remonter il fallait que je mette le ça me prenne un bon moment et toi tu ne voyais pas ce qu'il faisait je ne voyais même pas quand il partait je ne voyais même pas je ne suis même pas si j'ai vu le décollage parce qu'on l'a fait et puis c'était un endroit on ne voulait pas trop dire et tout donc on a été vite on faisait un peu les voleurs des fois c'était un peu des photos faites faites à l'arrache voilà il y en a eu quelques-unes comme ça bon on ne donnera pas
[00:41:07] les coordonnées GPS du spot non il y a un photographe qui m'a demandé hé c'était où là ta photo il n'y a pas longtemps il m'a demandé je ne dis pas qui c'est il doit y avoir quelques arbres qui ont poussé depuis ouais ouais mais je pense que ça a dû apparemment il y avait un accès qui était pas mal ben oui ça a dû pousser mais voilà qu'est-ce qui petit focus sur Babi quand même parce que pour rappeler c'est en France c'est quand même vraiment lui
[00:41:37] qui est qui est à la tête du mouvement freeride c'était quand même celui qui qui envoyait les trucs les plus les plus énormes enfin qu'est-ce qui qu'est-ce qui rendait Babi si intrépide si engagé enfin il y avait quoi chez lui qui faisait je ne sais pas c'était mais après peut-être que il a il a aussi je pense qu'il y en a un qui l'a peut-être un peu révélé alors tu connais un peu l'histoire du VTT des fois
[00:42:07] il y a des voilà il y a des il y a des des amitiés puis des animosités mais il faut reconnaître que Momo a été a été un peu il l'a bien boosté et ça c'était assez intéressant parce que je pense que Babi a toujours été un pilote un peu hors pair et que en en rencontrant et en bossant avec Momo ça a été pas mal parce qu'il l'a bien il l'a bien il l'a bien ouais poussé ouais ouais mais en fait voilà quoi
[00:42:36] mais je racontais il n'y a pas longtemps je suis allé refaire un sujet avec avec Babi dans le cadre de son école VTT je sais pas s'il s'en occupe encore et ouais et il avait les petits jeunes et on est repassés aux endroits c'était un truc de fou les endroits où nous on mettait avant de partir et de sauter ils mettaient presque une demi-heure ils se concentraient ils étaient tranquilles et tout et aujourd'hui il a amené des gamins et ils passaient comme ça et les gamins il y en a 5 qui suivent on se dit
[00:43:05] ça évolue ça évolue ça évolue et c'est vrai qu'aujourd'hui voilà c'est plus pareil le matos c'était pas tout à fait la même chose oui oui je pense que voilà puis la technique je pense que aussi quelqu'un qui se lançait à cette époque là poser son vélo en l'air c'était quand même des nouvelles sensations enfin c'est pas pareil arriver à poser avec voilà il y avait des fois c'était lui il regardait vraiment il fallait qu'il calcule sa vitesse se dire je vais me poser là si je suis trop loin si je suis dans le trou si je suis trop près enfin il faisait des
[00:43:35] il y avait des ouais c'était tout était calculé chez lui oui donc c'était pas que du débranchage de cerveau ah non non non c'est calcul c'est à dire qu'il fallait qu'il trouve la bonne vitesse parce que t'as dit un peu quand tu me disais à propos de Christian la vitesse qu'il avait sur le glacier fallait aller suffisamment vite mais pas trop parce que voilà il faut penser à se poser et il se posait à l'endroit où il a décidé de se poser c'est voilà non c'est c'était incroyable voilà
[00:44:05] si on passe sur une autre photo mythique avec allez Fabien Barrel Fabien Barrel alors pourquoi Fabien Barrel ? ça c'est une petite histoire avec Fred Machaber il s'en rappellera hein Fred ? non c'était rigolo on rencontre devant moi il y a Fred et Fabien qui se rencontrent et puis Fabien avait osé faire une une DH je crois que c'était
[00:44:34] en Afrique du Sud ou je ne sais plus où c'était où tous les les Néo Z roulaient sans ProTech et donc Fabien était persuadé que de rouler sans ProTech il y avait moins de résistance à l'air du coup on allait plus vite du coup le chrono était meilleur mais mais c'était Fabien Barrel était un exemple pour les jeunes donc Fred avait fait un sujet sur un petit clin d'oeil en disant que c'était pas bien de rouler sans protection et que c'était un mauvais exemple pour les jeunes
[00:45:03] et j'ai assisté à la rencontre entre Fabien et Fred dans les allées du roc et voilà et depuis depuis Fabien je dis c'est pas bien c'est pas bien Barrel bon alors pas bien Barrel non Fabien donc on le voit là sur cette photo qui laisse beaucoup beaucoup de questions donc il saute de cet hélico on le voit il doit être à 5 6 mètres
[00:45:34] peut-être un tout petit peu plus si on imagine l'endroit où il pose juste sous les pales de l'hélicoptère où on se dit bon il faut pas trop qu'il saute non plus on voit un Sam Perridi qui le pousse qui le tient et qui le lâche explique nous un peu tout ça alors en fait l'idée l'idée de départ c'est toujours c'est vrai que comme on en parle j'ai toujours l'impression qu'il y a beaucoup de choses qui viennent du ski donc en fait c'est une photo qui avait été faite
[00:46:03] par Antonin Liotagui un snowboardeur connu qui est aussi moniteur VTT donc la photo originale la photo originale c'est Antonin qui est en je crois que c'est dans le massif du Mont Blanc je sais plus à quel endroit c'est il est en snowboard il est sur le patin de l'hélico et il saute dans un couloir directement de l'hélico dans le couloir donc moi j'ai cette photo en tête en disant on doit pouvoir faire la même chose en VTT
[00:46:33] donc voilà on arrive à la réunion et puis on avait l'idée au départ c'était pas tout à fait ça c'était d'aller rouler avec une dépose en hélico puisqu'en fait la dépose en hélico est interdite en France mais à la réunion qui fait partie de la France on a quand même le droit de se faire déposer c'est une des particularités de la réunion et donc l'idée c'est de se dire ben on y va on trouve du budget alors qui veut mettre donc c'était 2000 euros les 20 minutes donc il y a Sam qui met
[00:47:03] Sam Pérédit qui met un petit billet Fabien Varel qui met un petit billet Nicolas Vouillose qui met un petit billet et puis Manu qui met un petit billet sauf que sauf que Nico pendant la course se pète un tarse un métatars enfin bref il ne peut plus tenir son guidon du coup on se retrouve avec Fabien Sam Manu et on va négocier avec l'hélico et on arrive dans le bureau du pilote du mec qui était responsable d'Eli VTT Réunion
[00:47:32] non pas l'Eli VTT Réunion un truc comme ça enfin bref l'Eli Réunion je dirais voilà et c'était le titre du sujet l'Eli VTT Réunion et donc l'Eli Réunion je crois que c'est ça et donc on discute ensemble et puis je lui dis ben voilà on voudrait faire ça ok il me dit pas de problème moi je vous dépose je lui dis et puis à la fin de la discussion je dis j'ai un copain qui est snowboarder et qui a fait une photo mythique et j'aimerais bien refaire la même en VTT et puis donc il me fait parler il me dit
[00:48:02] ouais c'est qui ben je lui dis c'est Antonin Aliotagui il se retourne il ouvre son placard derrière son bureau et sur quoi je tombe sur la photo et il me dit ben c'était moi le pilote il me dit ben je suis d'accord pour qu'on essaie de faire la même en VTT du coup voilà voilà comment on a réussi à monter cette photo alors tu peux nous parler un petit peu de de comment comment ça se passe lors de la prise de la photo vous en avez fait plusieurs la première
[00:48:32] elle est marrante parce que la première je suis au ficheail au 12 mm je suis sous l'hélico il décolle et en fait le problème c'est que les pales du ventilateur elles ont elles ont décollé en fait il y a de la il y a de la cendre en fait c'est du petit caillou et pourquoi on en se fonce c'est mis là parce qu'en fait on savait que la réception ça s'enfonce et il en avait jusqu'à à mi-mollet donc il s'enfonce donc pas de problème pour a priori sauter de l'hélico comme ça et sauf que
[00:49:01] sauf que pour le décollage c'est pas c'est pas c'est pas si facile parce que dès que l'hélico se met au dessus et moi qui me mets au 12 mm en dessous j'ai toute la cendre qui vient taper dans mon optique et j'ai un 12 mm qui s'est fait bousiller en deux et ça a aimé mon optique je l'ai toujours elle a pris elle a pris de la cendre sur l'objectif et j'ai pété un objectif c'est pour ça qu'après sur la photo
[00:49:30] qui a été utilisée je suis plus loin mais ce qui est pas plus mal on voit bien ouais ouais mais j'avais quand même une idée parce que plus t'es au grand angle plus tu peux donner de la hauteur quoi enfin là la hauteur on la voit quand même ouais ouais ouais ouais mais de dessous ça aurait été encore plus enfin bon bref on va pas en parler parce que de toute façon l'objectif n'existe plus donc comment alors on se pose évidemment tous la question de comment est-ce qu'il réceptionne alors en fait
[00:50:00] en théorie en théorie il devait partir dans la pente c'est à dire qu'en fait l'hélico part comme ça lui il saute et en l'air il se met comme ça sauf que ça s'est pas tout à fait passé comme c'était prévu je pense que je pense qu'il s'est fait un pet sur la jambe je crois Fabien Sam je crois que ça a été mais voilà il nous confirmera ouais je crois qu'il s'était mais voilà mais on l'a fait on l'a fait six fois ou sept fois chacun voilà et on payait que quand l'hélico était en l'air donc dès qu'il se posait
[00:50:29] on allait discuter on dit ah fais comme ça fais comme ça hop on recommence voilà on est parti ouais Sam nous a fait une demi-journée et alors donc il pousse sur sa jambe droite donc en fait c'est quoi il a le vélo dans le vide alors il a la pédale Sam le tient il a la pédale posée sur le patin il a la pédale droite posée sur le patin Sam le tient à l'épaule et après c'est entre eux qu'ils se disent bon un deux trois moi je suis prêt je suis en dessous et puis voilà quoi quand t'es prêt tu vas et il y avait une impulsion en fait et ce qui est difficile
[00:50:59] c'était de prendre l'impulsion pour s'éloigner pour éviter de tomber comme une il y en a d'autres qui ont essayé de la refaire alors attends que je comprenne bien pardon mais il a plutôt le pied sur le patin ouais le pied il a la pédale non il a la pédale posée sur le patin et le pied posée sur la pédale et comment il prend l'impulsion du coup ? et ben justement c'est en fait lui il part et il prend son appui sur le patin et il part comme ça non mais c'est un truc de fou à voir ouais ouais
[00:51:28] et jamais vous avez eu peur des pales et tout parce que c'est pas fort il y a de la place le pilote il nous a dit normalement il n'y a pas de risque parce qu'à partir du moment où t'es sur le patin t'es sur le patin t'es plus bas tu vois c'est à dire que voilà en plus le patin il est quand même assez bas tu vois et non non mais là apparemment lui ouais après c'était son problème en tout cas on note un style quand même athlétique de Fabien
[00:51:58] style beaucoup moins athlétique de Sam sur cette photo là on le sent tout de suite un tout petit peu moins rassuré et imagine imagine un petit truc parce que quand tu regardes regarde la selle est-ce que tu crois qu'ils avaient des selles télescopiques voilà et ben ça doit pas faire du bien tu vois parce qu'en plus tu regardes la selle de Sam regarde elle est un peu haute tu dis ouh
[00:52:28] donc donc ouais Fab le tient là on voit qu'il prend l'impulsion avec son pied comment ça se passe ensuite la récepte ben ça s'enfonce en fait c'est hyper mou et tout mais c'est incroyable t'en as jusqu'au mollet quoi mi-mollet voilà enfin bref c'était rigolo donc toi t'as bossé t'as bossé beaucoup ensuite avec VTT Mag entre autres
[00:52:58] ouais en fait c'était un petit peu l'initial j'initialisais mes sujets comme ça en disant je les propose si j'essaie de le vendre à l'avance c'est pas mal parce que ça me permet de pouvoir faire un petit montage financier et puis à partir du moment où on avait un magazine qui nous le prenait c'est comme ça qu'on est parti en Australie c'est comme ça avec Vincent Anselin qui organisait Vincent Anselin qui organisait le trip et moi j'allais le proposer alors comme Vincent Anselin était en relation
[00:53:27] avec des agences de voyage qui vendaient l'Australie il allait voir lui il négociait les billets il négociait avec l'office de tourisme d'Australie par exemple et on montait des sujets où à l'avance justement on dit tiens VTT Mac va nous prendre deux fois huit pages dans deux numéros après moi j'allais voir VSD qui disait moi je fais un hors série et après il suffisait qu'on trouve l'angle qui permettait de pouvoir proposer ça au magazine généraliste
[00:53:57] et donc c'est avec des photos donc là on est sur cette photo où ils descendent cette pente cette pente cette pente quoi Cooper Pedy Cooper Pedy c'est le spot c'est là c'est des mines où il y a des mines d'émeraudes voilà voilà et c'est ouais et donc c'est ce type de photos typiquement qui était achetable par des VSD des magazines ça leur suffisait pas parce que eux ils sont pas suffisamment compétents en matière
[00:54:26] de VTT pour pouvoir qualifier l'originalité du support eux ce qu'il fallait c'était raccorder ça avec nous on avait raccordé ça avec 14 nuits originales donc on était quatre à partir faire ce sujet là donc c'était un sujet qui était on est parti pendant trois semaines et on avait les vélos dans une remorque on avait 4x4 donc qui était tout fourni par l'office originale donc c'était une nuit sous terre
[00:54:56] une nuit dans un dans une bergerie une nuit dans un hôtel 5 étoiles une nuit dans un donc on avait à chaque fois à chaque fois on avait comme ça des supports et des nuits qui étaient un peu donc ça nous a fait pas mal d'histoires à raconter voilà c'était un peu l'âge d'or quand même on ne sait rien on ne se rendait pas compte à ce moment là à ce moment là on faisait et puis voilà quoi je pense que ouais je sais pas après c'est vrai
[00:55:26] que c'est un peu le sujet qui me je me dis que quand on travaillait en diapo c'est vrai qu'on avait un peu ce côté à cette époque là je vous rappelle que les téléphones portables n'existaient pas ou pas tout à fait et que quand on faisait une photo un peu originale il n'y avait personne qui nous l'a piqué quoi et aujourd'hui si je refais des photos un peu décalées j'ai peur que il y ait n'importe quel mec à côté puisse faire la photo puis va me tracher ma photo
[00:55:55] on la faisait apparaître partout dans les réseaux sociaux du coup j'ai un peu changé ma façon de travailler par rapport à cette évolution de la photo mais il y a des bons côtés puis il y a des mauvais côtés voilà comment tu as changé justement ta manière de travailler et bien il a fallu s'adapter parce que en fait on a avant une pellicule ça coûtait cher un développement ça coûtait cher faire un dupli de diapo ça coûtait cher maintenant
[00:56:25] aujourd'hui on fait beaucoup plus de photos et on en vend peut-être on fait autant de chiffres d'affaires par contre avec il faut faire beaucoup plus de photos pour faire le même chiffre d'affaires et puis il faut faire évoluer son métier c'est pas grave c'est la vie voilà tant que j'ai pas de mariage à faire ça va on parlera un petit peu plus tard effectivement du métier de photographe aujourd'hui et de comment il évolue je voudrais revenir encore un petit peu
[00:56:55] sur ces photos là on voit on voit trois pilotes qui sautent qui sont derrière toi tu peux nous parler un petit peu de ça de ces photos de ces pilotes aussi il y avait donc Vincent Anselin qui est toujours dans le milieu toujours dans le milieu voilà qui fait toujours ses trucs et qui a toujours été un petit un petit pilote qui qui trouve toujours un peu des idées originales qui a bossé qui a bossé pour Peugeot qui a qui a fait pas mal de choses et avec qu'on a reçu dans le podcast d'ailleurs voilà voilà
[00:57:24] et donc Vincent il est rigolo et c'est vrai ouais c'est il a un petit côté un peu original que je trouve un peu intéressant qu'on voit au milieu Vincent et à côté de lui à sa droite à sa droite ça doit être ça doit être Sam non c'est à gauche Cyril pardon Cyril Cyril Lagnaud qui roulait Q-bike à l'époque ouais ouais avec il y avait Laurent Delorme aussi qui s'en occupait voilà et du coup qui faisait partie avec Cyril
[00:57:53] on a toujours travaillé parce qu'en fait quand moi je travaillais pour Salomon lui il roulait lui il a roulé Salomon avant il roulait Scott et donc avec Jean-Bi Fort-Vincent enfin des gens qui étaient à la fois sur le VTT Jean-Bi travaillait pour Scott et après il est passé chez Salomon et chez Salomon du coup il avait amené en partenaire vêtements il avait amené Cyril et du coup avec Cyril on a toujours voilà on a toujours travaillé pas mal ensemble quoi
[00:58:22] on a bien rigolé aussi voilà si on passe sur allez si on reste sur un peu du ski on a on a un certain Luc Alphand alors le sujet principal lui il fait plutôt du ski on a du vélo à côté mais l'image est quand même marrante tu peux nous nous parler un petit peu de ça le crossover voilà c'était un peu toujours sur cette idée là c'est à dire qu'on va prendre Luc Alphand qui est un skieur un peu illustre mais j'ai pas de photos de Luc Alphand à ski
[00:58:52] mais par contre j'ai des photos de Luc Alphand décalées donc là il y a celle-là où c'est un petit jeune du coin qui avait fabriqué qui avait mis des trucs de skateboard sur les skis de Luc Alphand et il avait les freins dans les bâtons et donc il freine avec les bâtons de ski mais c'était c'était voilà quoi une idée qui était marrante et du coup avec Luc je l'appelais souvent et je faisais souvent des photos comme il est de Cerf-Fallier il est à côté de chez moi donc j'ai fait faire du ski dans les cailloux j'ai fait faire
[00:59:21] du ski sous terre et puis là il y avait du ski à roulette voilà ici à chaque fois et donc je montais ces petites photos-là il suffisait d'avoir l'idée puis après il fallait juste l'organiser ça prenait plus de temps que l'affaire mais voilà Luc Calfant qui fait un peu de vélo aussi je crois oui bien sûr il était en contrat avec Lapierre en fait on se connaissait avant avec Luc et puis lui comment ça s'est fait je ne sais pas trop mais c'est vrai que lui il était bien copain avec les cycles Lapierre il était équipé
[00:59:51] et du coup ça faisait la jonction puisque moi je faisais les catalogues pour Lapierre pendant j'ai fait ça pendant une quinzaine d'années d'où ma relation avec Nicolas Vouilleauze avec Dany Arte avec Loïc Bruni avec Jean Pass et des meilleurs on avait fait ouais c'était super ouais ouais ça c'était c'était ouais ouais c'était des bons moments aussi un jeune Loïc que tu as un peu suivi ouais il était quand il est arrivé il était tout jeune c'était rigolo
[01:00:20] ouais ouais c'était on voyait qu'il était ouais qu'il était déjà affûté toi tu as connu JP donc Jean-Pierre Bruni aussi bien avant alors on a un doute sur le fait qu'effectivement cette photo elle est trois ou pas peut-être que oui mais c'est possible mais oui oui bon on a un doute mais on voit quand même on voit quand même Jean-Pierre Bruni dans cette dans cette tenue flamboyante tu sais en fait ce qui me fait douter
[01:00:50] c'est que c'est possible que enfin je sais pas c'est la signature c'est le nom de la photo c'est pas moi qui met des noms comme ça mais c'est possible que ce soit moi alors le nom de la photo c'est moi qui l'ai renommé d'accord pour les mettre dans l'ordre d'accord mais donc d'accord moi je suis quasi sûr comme disait l'autre d'accord que cette photo elle est de toi donc c'est Colobrière à mon avis ok et c'est la première course où il y avait un petit jeune qui est arrivé qui s'appelait Nicolas Vouilleuse et qui a battu qui à ce moment là a fait tout péter
[01:01:19] et il avait quoi 17 ans un truc comme ça je dirais que c'est cette époque là après un an ou deux ans près est-ce que c'est toujours là c'est pas toujours là je sais pas mais voilà ça date de ça date de cette période là quoi Nicolas Vouilleuse ouais on connaît pas moi non plus Nicolas Vouilleuse évidemment la légende la légende 10 fois champion du monde de descente donc je crois que j'ai la première photo de Nicolas Vouilleuse sur un podium non peut-être pas parce que je pense qu'il devait faire du BMX avant donc il a peut-être dû gagner
[01:01:50] des petites courses en BMX alors il y a une photo que j'ai vue on va mettre à l'écran une photo d'un très très jeune Nicolas Vouilleuse qui est effectivement qui a gagné alors j'avais pas la ref donc je l'avais pas mise dans la sélection initialement mais effectivement on voit un gamin à l'époque qui est entouré de deux autres compétiteurs et qui doivent se demander qui c'est ce petit l'italien je crois qu'il fait deux je suis pas sûr je m'en rappelle pas mais voilà quoi en fait ce qu'il m'avait initialement
[01:02:20] quand j'ai vu cette photo je me suis dit ça doit pas être un podium parce qu'il fait tellement jeune face à ces deux autres sur le podium qu'en fait ça doit être un autre contexte parce que sur la ligne d'arrivée bon moi je faisais les photos du podium et puis sur la ligne tout le monde disait non mais il a trop landé il a coupé c'est pas possible et puis voilà et bah non en fait en fait non ok si on passe sur d'autres champions de descente on a une
[01:02:51] une combinaison rouge dans une soufflerie ah Caro ouais Anne-Caroline Chausson à l'époque Sun quand elle faisait du KL t'as s'y été mise ouais t'as suivi t'as suivi ça un peu ouais bah écoute Anne-Caro on a j'ai la première fois que j'ai dû faire des photos d'elle ça devait être à Rustrel quand elle était chez Cannondale et on a il y a une photo d'ailleurs alors
[01:03:21] Cannondale donc c'était après Sun c'était après Sun c'était après Sun donc l'époque KL c'était 96 quelque chose comme ça et Cannondale c'était 98 c'est ça donc dans l'ordre dans l'ordre il y a eu dans l'ordre mais moi Caro je la suivais enfin je la connaissais pas et je savais pas je savais qui elle était mais voilà j'avais pas trop fait de photos et du coup j'ai vraiment commencé à travailler avec elle à Rustrel et donc je l'ai découvert en KL et du coup je la suivais
[01:03:51] en soufflerie parce que j'y allais et qu'en même temps il y avait il y avait Deskjör qui louait la soufflerie et elle elle se rajoutait là pour faire ses essais en soufflerie et du coup elle prenait Caro quoi mais voilà et puis après voilà et donc après t'as commencé à bosser avec elle donc effectivement on voit cette photo où elle est avec son son Cannondale c'est une photo qui a servi d'une pub c'est ça ils en sont servis comme affiche et tout ça il y avait eu pas mal ouais le ciel était beau
[01:04:20] le ciel de Provence le ciel de Provence au coucher de soleil au coucher de soleil reflaché et tout voilà parce que j'aimais bien utiliser des flashs déportés maintenant c'est maintenant c'est devenu commun mais il y en a un qui était le premier à utiliser des flashs déportés dont j'ai déjà parlé Jean-Pierre Montiel Jean-Pierre Montiel tu en as parlé ici tu en as parlé ouais j'en ai parlé voilà et lui c'était un photographe intéressant un des piliers des photographes de VTT Mag
[01:04:50] voilà il faisait les photos de Peugeot et tout ça pour ça je pense que même Christian s'en rappelle bien Sam Péridi aussi et moi j'ai récupéré pas mal de contrats quand lui a arrêté sa carrière du coup merci Jean-Pierre d'avoir arrêté non c'est une blague mais voilà on s'entardait bien mais j'aime bien Jean-Pierre il était un photographe qui est intéressant voilà dernière petite photo avec Anne Carreau on la voit avec des marmottes tu peux nous expliquer d'où ça sort ça ? ça c'est ici
[01:05:19] ça c'est ici il y a un endroit qui s'appelle la montagne aux marmottes ben tu vois voilà j'aime bien un peu décaler ben Carreau on faisait des photos de VTT je lui dis ben quand on aura fini on ira donner à manger aux marmottes elle connaissait pas bon maintenant pour elle c'est un classique parce qu'elle s'est emprennée juste en passant à chaque fois elle avait une petite piste de descente qui arrivait dans la montagne aux marmottes donc c'est dans la vallée là on connait pas trop l'histoire la seule chose qu'on sait c'est que c'est les enfants de l'école locale qui n'arrêtaient pas
[01:05:49] d'aller en sortie scolaire c'est à 300 mètres de l'école et ils allaient donner à manger il y avait eu 3 marmottes qui avaient dû être lâchées là et puis du coup ça fait une colonie et du coup tu y vas tu peux y aller elles sont pas encore couchées tu vas t'asseoir là-bas tu te mets tu prends 3 feuilles de pissenlit des pissenlits elles mangent autre chose mais les pissenlits c'est bien en tout cas ça a l'air de marcher voilà sur cette photo avec Caro et les marmottes voilà voilà
[01:06:19] improbable si on passe à une autre une autre série avec un trialiste on le voit donc c'est c'est Marc Vinko ouais c'est ça c'est ça on le voit sur un sur une intervention avec les pompiers avec les pompiers ouais c'est ça c'est ça peut-être nous expliquer le crossover là parce que ouais ouais j'ai pas compris ça celle-là c'est pas la première photo que j'ai fait avec Marc mais avec Marc
[01:06:49] on en a fait beaucoup en fait c'était un peu ça ressemble un peu à l'histoire de Babi parce que Marc était champion du monde multi fois il est 10 fois champion du monde excusez-nous c'est le studio qui part le studio qui part le scotch à nickel et ça va peut-être tenir encore 10 minutes la photo derrière Manu qui vient de se décrocher voilà alors si vous l'aviez pas compris au passage on commente des photos
[01:07:18] de Manu molle et donc on vous invite évidemment à aller voir tout ça sur YouTube parce que évidemment si vous écoutez l'épisode ça va être beaucoup moins parlant à moins que vous connaissiez les photos mais il est possible qu'il y en ait qui vous aient échappé donc allez voir sur YouTube et le lien est dans la description voilà il fallait explication importante mais bon ceci dit ça fait une heure qu'on parle et si les gens n'ont pas compris c'est dommage on loupe un truc donc allez-y
[01:07:48] on en était où ? on en était à Marc Vinko à Marc Vinko et le crossover Pompier voilà Pompier en fait avec Marc lui il travaillait pas mal avec un photographe qui s'appelait Philippe Poulet qui est un photographe qui travaillait beaucoup en agence qui est un photographe de Grenoble et on se connaissait et puis Marc je le voyais faire un peu et puis ses photos un peu décalées je dis bah tiens il y a peut-être quelque chose à faire ensemble du coup on s'était rencontrés moi j'aimais bien sur toutes les championnats du monde passer un petit peu de temps avec
[01:08:18] sur le trial puisqu'à ce moment-là quand il y avait le championnat du monde il y avait toutes les épreuves qui étaient organisées dans la même station donc moi je faisais les championnats du monde pour VTT Mag avec Sam Peridi donc Sam faisait les textes un peu de photos aussi et moi je faisais les photos du coup on était voilà on en a fait quelques-uns parce que Sam roulait aussi quand même Sam roulait aussi bien sûr et il écrivait aussi voilà et mais et il était il était il était Marc
[01:08:47] qui était un peu le lui qui était un petit peu il a fait 10 championnats du monde donc il a été 10 fois champion du monde un peu comme Caro quoi dont on parle pas enfin on en parle moins parce que c'est du trial et du coup avec lui Marc il était bien il il avait un agent et tout c'était un gars qui était qui était bien sensible et tout qui était bien sensible à la com et quand il fallait monter quelque chose Marc était toujours était toujours prêt à ce genre de choses d'où plein de photos qu'on a fait ensemble
[01:09:17] une fois on était ouais voilà on a fait plein de trucs qui étaient un peu décalés moi je connaissais bien je connaissais bien le pilote essayeur de alors il faut que je retrouve ouais enfin peu importe c'est pas grave mais on avait on a été à Monza ensemble et puis je lui faisais faire du trial sur une Formule 1 voilà avec Nicolas qui était en spectateur Chris il y avait Christelle Pascal il y avait bon on était toute une équipe
[01:09:46] et du coup on avait été invités par le pilote essayeur de c'était Patrick le marié le pilote essayeur et et qui roulait pour le fils pour Villeneuve et qui était en fait et qui lui nous avait invités et du coup on a assisté on a été à Monza et on a fini sur la piste où Marc faisait du trial et passait d'une roue à l'autre avec tous les mecs et ça fait une double page dans VTT Marc et tout ceux qui les ont tous retrouveront retrouvant la publie
[01:10:15] je dois traîner quelque part sur mon site tu nous retrouveras la photo oui sans problème voilà donc parle-nous un peu de cette photo en particulier cette photo où on voit enfin alors pourquoi les pompiers enfin c'était quoi l'idée ? l'idée c'est que lui il était en partenariat avec la ville de Chambéry je crois ou Albertville Albertville je crois et puis du coup on cherchait lui il aimait bien faire du VTT
[01:10:44] sur une échelle et il disait c'est rigolo ça bouge parce qu'il y a toujours il y avait toujours et l'idée c'était justement de dire mais moi tu vois je rêve de faire ça on va le faire voilà et puis on est parti dans ce délire avec sa copine qu'on a mis si vous regardez sur la photo zoomez zoomez il y en a une petite ennuisette et c'était la copine d'alors de Marc qui nous a permis qui nous a permis voilà on l'a mis on l'a mis secourie par un pompier personne la voit mais nous ça nous a fait rigoler
[01:11:15] voilà voilà avec elle on avait fait une autre photo avec ses 10 maillots de champion du monde et avec sa grand-mère sa grand-mère qui est en train d'étendre le linge on la retrouvera oui oui on l'a voilà voilà il y avait 10 maillots de champion du monde parce que c'était Marc a toujours eu sa grand-mère qui faisait sa sa lessive donc c'est quand même une tradition et c'est la première fois où sa grand-mère le voyait faire du VTT et elle est au-dessus de Chambéry ou au-dessus d'Albertville et je vous dis pas ce qu'elle lui disait
[01:11:44] non mais n'importe quoi enfin bon elle l'a engueulée autre photo plutôt dans une piscine avec où il fait du trial avec enfin sur une carrosserie tu peux nous expliquer le pourquoi du truc pareil quoi comment elle est venue cette histoire c'était de se dire plutôt que faire du trial sur terre est-ce qu'on pourrait pas faire du trial dans l'eau donc le plus dur c'était trouver la piscine qui allait bien nous accepter parce qu'au début on leur dit
[01:12:13] on va mettre une voiture dans la piscine ça passait pas bien et puis en fait on a trouvé juste on a fait par un carrossier de chez moi il nous a donné juste la partie une partie de la voiture et qu'on a immergé donc c'était rigolo de rentrer la voiture dans la piscine parce que pour la rentrer c'était pas facile parce que ça pèse un petit peu et puis après c'était un nouveau support et c'était rigolo parce que par exemple Marc avec son casque les casques au début il avait son casque
[01:12:43] et le problème c'est que le casque avait tendance à remonter donc dès qu'il descendait il était étranglé donc ça c'était rigolo le polystyrène effectivement ça flotte c'est ça ça flotte les pneus de vélo aussi d'ailleurs les pneus de vélo du coup il avait dégonflé tous les pneus donc obligé de dégonfler les pneus plus de casque enfin voilà tout ce qui l'empêchait de descendre donc voilà donc c'était marrant mais des bouteilles pour le coup et des bouteilles voilà oui parce que du coup grâce aux bouteilles ça l'a permis un peu de pouvoir couler parce que sinon il restait en l'air
[01:13:13] moi c'était rigolo et là on le voit donc avec deux nageuses voilà du coup on avait fait venir non mais on allait loin quand même oui oui on voit carrosserie plus des rados carrosserie ça veut dire il faut préparer un peu la photo un minimum derrière on avait un club de Marseille qui était venu et qui avec un photographe qui faisait de la photo sous-marine parce que moi j'avais pas la compétence et moi je donnais les idées donc moi j'étais au moins j'étais dans l'eau mais bon comme j'avais pas le matos
[01:13:43] j'avais fait venir un photographe qui était spécialisé dans la photo sous-marine et qui me faisait les photos et donc lui et moi je lui dis ben on va faire ça on va faire ça on va faire ça et du coup après ça c'était une des dernières photos et je trouvais ça rigolo avec deux naïades qui tenaient le vélo et je disais ben ça c'est quelque chose qu'on pourra pas faire sur terre donc on tente de faire là quoi voilà pourquoi pas pourquoi pas toujours le crossover si on revient un peu sur Momo alors on l'a
[01:14:13] on l'a un peu survolé tout à l'heure mais effectivement il faut quand même reconnaître à Momo que l'une de ses plus grandes qualités c'est quand même de savoir d'être une sorte de promoteur quand t'as pas que des qualités à un moment t'as aussi des défauts je te rassure ce qui est bien c'est qu'avec l'âge les gens se lâchent moi j'aime beaucoup ça mais mais effectivement Momo on parlait de on parlait de Fabrice Taillefer tout à l'heure qui l'a accompagné qui l'a développé mais plus récemment
[01:14:43] on a quand même des pilotes comme Kylian Bron on a aussi des Thomas Lemoyne des Fred Ostry et j'en passe des Cyril Khabia qui conviendra un petit peu plus tard des pilotes qui ont émergé et qui et qui qui sont presque on peut dire là où ils sont aujourd'hui parce qu'il y a des gens comme Momo qui ont cru en eux toi si on revient un petit peu là-dessus ce côté ce côté promoteur mine de rien promoteur de l'image
[01:15:12] promoteur des gens promoteur du territoire c'est quelque chose qui te marquait toi à l'époque quand même ouais en fait c'est c'est c'est un peu ça me fait rigoler parce que ça me fait penser à à à à un film mais bon peu importe c'est en fait c'est des rencontres quoi et de rencontrer Momo Momo il a ce il a ce côté-là où lui il va aller créer un team et c'est le premier à dire bah tiens on va aller faire des tripes parce que c'est vrai que c'était quelque chose qui se passait dans le ski
[01:15:41] mais qui se passait pas dans le VTD peut-être que je lui ai proposé je sais pas mais je suis même pas sûr parce que Momo je pense que cette idée-là il l'a toujours eu dire on va prendre on va créer un team on va emmener des pilotes et on va aller visiter un pays du coup bah c'était c'était ça peut être la Grèce ça peut être l'Espagne ça peut être et comme ça on arrivait on arrivait à partir avec une équipe lui il négociait un petit peu un petit peu comme Vincent Selin avec peut-être une approche qui était plus
[01:16:11] peut-être spécialisée dans la partie dans la partie VTT lui il s'adressait plus à cette clientèle-là et c'est vrai que c'était c'est vrai que c'était il a eu cette idée un peu géniale de à la fois trouver des pilotes et à la fois les emmener faire des tripes et dans le trip parce que j'ai un souvenir en Turquie où quand on voit les bronzés et Junio qui se fait masser c'est Junio qui se fait masser par un masseur
[01:16:40] dans les bronzés et bien j'ai vécu ça avec Momo en train de se faire masser par un masseur turc de 75 balais mais il avait des patasses et je me rappellerai toujours la tête de Momo en train de se faire détendre les mollets et en train d'hurler sur la table de torture mais j'ai pas de photos j'ai pas de photos il valait mieux pas mais il y avait trop de buées c'est pour ça ça doit être ça le hammam c'est ça c'est ça si on passe sur cette photo
[01:17:10] là on est dans une grotte tu peux nous raconter l'histoire de cette photo photo Shimano on faisait des photos pour le catalogue et puis on passe devant je sais plus où c'était Brassac non pas Brassac c'était en Ardèche et on passe devant une entrée de grotte qui se visitait donc on descendait en ascenseur et puis on visitait la grotte et tout j'en accouchais bon enfin peu importe et on arrive et puis je dis on va demander il pleuvait donc on dit
[01:17:39] on peut pas faire trop de photos donc on essayait d'aller demander si dans la grotte on pourrait pas gratter une photo donc les gars on arrive on tombe sur le directeur ouais ouais pourquoi pas machin donc on fait nos photos on descend dans la grotte on fait nos photos en se disant bon tant qu'il nous dit oui on y va donc on fait les photos et puis trois jours après il nous rappelle en disant non non les photos on peut pas les utiliser bon on vous la montre mais voilà quoi mais du coup cette photo c'est dommage parce qu'on avait fait toute une série qui était pas mal du coup elle a pas paru
[01:18:09] mais voilà quoi roulé dans une grotte c'était marrant photo exclusive donc c'est ça je m'en suis mais je m'en suis jamais servi parce que ouais elle a dû peut-être peut-être qu'en off Shimano a dû s'en servir mais c'était c'était en interne ouais ouais mais pas voilà elle avait pas mis dans les magazines toujours toujours sur Momo on le voit essayer de reproduire quelque chose
[01:18:38] qu'on a vu chez Christian c'est-à-dire la descente de rivière gelée c'est un métier c'est un métier non non mais voilà c'était avec Momo il y a eu celle-là il y en a d'autres où on avait fait faire du VTT à voile à Momo c'était pas mal moi j'avais récupéré une magnifique combinaison de kilomètres lancés qui lui s'ayait particulièrement avec son petit bidon c'était trop beau et du coup on avait fait on a fait une photo où il est à l'horizontale avec peut-être que
[01:19:08] ça serait je pense que celle-là voilà c'est le même genre de photo un peu décalée c'est-à-dire que Momo était prêt à faire le don de soi pour pouvoir paraître dans la presse donc voilà quoi et puis il essayait de copier de copier les ses maîtres ou presque presque alors pour rendre à Momo ce qui appartient à Momo on a quand même une création originale avec ce vélo chenille pourquoi ? alors en fait
[01:19:38] dans les contrats que j'avais avec les stations de ski souvent j'invitais des inventeurs ça c'était mon côté un peu qui me disait un jour je serai inventeur qui était de dire je trouvais une invention sur dans les journaux dans les quotidiens enfin bon voilà et puis souvent les gens m'appelaient en disant ah bah tiens il y a un tel là il a inventé un truc ça pourrait t'intéresser et donc il y avait un inventeur qui était en Bretagne qui avait envie d'inventer un vélo parce que son problème à lui c'est quand il arrivait sur la plage
[01:20:08] il n'arrivait pas à rouler avec son vélo donc il avait dit bah je vais inventer une chenille que je vais rajouter sur mon vélo pour pouvoir rouler sur la plage je dis bah ton truc là si ça marche sur le sable ça doit peut-être marcher sur la neige je t'invite une semaine en vacances donc je le logais à Rizoul et évidemment on avait fait venir Momo Pépé Narbex quelques-uns et on a fait vidéo d'ailleurs la vidéo je l'ai vue il n'y a pas longtemps je l'ai vue il n'y a pas longtemps sur les réseaux et c'était assez rigolo
[01:20:38] surtout quand ça déchenille à 50 km heure donc là effectivement on voit Momo qui est en pleine descente avec ses chenilles mais quand même c'était à une époque où il y avait déjà eu duquel ouais c'est assez ouais ça fait donc du coup ça devait quand même en faire marrer quelques-uns de dire bon les gars vous avez besoin de chenilles pour rouler sur la neige alors que nous on descend à 170 c'est ça c'est ça mais bon oui non mais c'était et en fait
[01:21:08] on avait cet inventeur-là on a fait plein de choses avec lui parce qu'il avait inventé plein de choses et moi c'était en fait tout était prétexte pourquoi je faisais venir j'aurais pu faire ça avec un avec un un gars de la station c'est pas compliqué ça changeait pas mais de faire venir les gens du VTT c'était assez génial parce que ça permet de tout de suite ça ouvre un support et que derrière et moi derrière je faisais je travaillais pour avec la fille de Valérie Giscard d'Estaing
[01:21:37] qui s'appelait Anne Giscard d'Estaing et qui avait un livre qu'elle sortait annuellement qui s'appelait le livre mondial des inventions bien sûr et le livre mondial des inventions moi c'était tout ce qui était sport c'était pour moi c'était ta bible voilà c'était par exemple record de vitesse en soutane j'avais fait des conneries j'en ai fait j'avais été voir un vrai curé qui faisait des records de vitesse en soutane 90 km heure en soutane il y a de la retenue à l'air
[01:22:07] bon voilà et pour ce pour ce support là je bossais beaucoup en fait c'était mes idées de départ je savais que j'allais avoir ce support là du coup c'était un prétexte ah ok donc tu savais déjà que que oui t'avais ce canal où t'aurais pu diffuser tes idées voilà et après il suffisait de mettre en scène après c'est pas toujours facile mais voilà il suffisait de mettre en scène et puis d'avoir la mise en scène quoi voilà en parlant de mise en scène on a une photo où on a un Momo
[01:22:37] et un Fabrice Taillefer entre les mains d'un vigile qu'est-ce qui se passe là c'était l'île c'était le Bike 99 à Birmingham je crois ah pardon ouais et là voilà c'était il y a d'autres photos il y a piscine à bulles avec Steve Pitt il y a enfin il y a eu pas mal de photos qui ont été faites au salon et on avait bien rigolé et notamment
[01:23:08] on a été voir un vigile on avait choisi le plus grand et puis on a dit ça fera bien pour l'illustration donc voilà Fabi Momo et voilà non c'était rigolo c'était voilà des photos un peu décalées on revient sur un crossover où on a cette pente vertigineuse avec le snowboarder voilà ça c'était ben voilà c'était là où je croisais j'amenais des gens du ski que je connaissais Rudy Cohen Mick Medally des gens qui étaient
[01:23:37] en contrat avec Salomon et avec Snelou et et qui y avait d'autres qui y avait d'autres qui y avait d'autres il va m'excuser je sais pas si c'était c'était pas non c'était peut-être Snelou c'est tout j'y étais peut-être que trois et on est monté au Stramboli et on a été dormir au sommet du Stramboli attention c'est interdit faut plus y aller faut pas y aller faut pas y aller mais nous on y a été quand même voilà on a dormi au sommet on s'est fait attaquer par les rats mais sinon ça allait et le lendemain
[01:24:07] on descendait dans de l'ascendant VTT ski snowboard c'est con comme idée mais c'est rigolo voilà et ça c'était une idée originale de Momo qui avait été repéré et qui était descendu en VTT quand ils avaient fait des photos pour Met je crois voilà ils avaient été là-dedans et donc ils m'avaient dit mais là faut qu'il retourne du coup on a organisé dans les îles éoliennes et c'était assez cool bon ça a l'air raide c'était pas trop raide
[01:24:35] on a mis un peu de pente on a mis un peu de pente c'est un peu souvent ce qu'on me reproche c'est des fois je rajoute de la pente donc tous les gens cherchent les arbres à chaque fois pour voir la verticale ouais mais on n'est pas à ça près ouais ça va si on triche un peu c'est pas grave non ça va je fais des photos d'école maintenant des fois je bascule aussi alors du coup je pense à mes photos de VTT en disant ah c'est pas grave alors on a une on a une Nathalie Ségura
[01:25:05] oui tu peux nous parler de ça parce que bon pourquoi elle pourquoi une photo comme ça c'est quoi l'idée pour ceux qui roulaient à l'époque de Nathalie Ségura c'était quand même l'égérie du VTT et qui était une grosseuse qui était très forte et qui roulait très fort et puis la fois où elle vient à Rizoul j'ai dit voilà Nathalie il faut qu'on fasse une photo ensemble et du coup je crois que c'est la seule photo j'ai des photos d'elle en course mais c'est la seule photo que j'ai fait un peu décalée avec elle et du coup j'avais
[01:25:35] Jean-Mifford Vincent qui a servi de mannequin on va dire de deuxième plan et voilà donc cette photo on l'a refait plein de fois donc c'était marrant c'est pas facile de faire un front flip dans un lac et surtout de la faire neuf fois ou dix fois ça devait être à peu près le nombre de fois où il a sauté voilà voilà bon Nathalie ça allait elle était bien Nathalie elle n'était pas mouillée non ça allait mais ça lui allait bien voilà en parlant de flotte
[01:26:04] là on va basculer sur cette allez on va dire dernière photo le Tour de France ah backflip au-dessus du Tour backflip alors pas complètement au-dessus du Tour non mais voilà c'était un peu cette idée où moi je me dis tout le temps c'est quand il y a un grand événement j'aime bien faire des choses en parasite en disant je dis rien à personne je fais ma vie personne prend de risque parce que ça c'était quand même important parce que sauter par-dessus le Tour vraiment
[01:26:34] j'aimerais pas que ça se passe mal enfin bon on a eu des histoires on a eu des Dave Watson il y a eu une histoire le sauter super voilà mais moi ma règle c'était de dire d'abord on fait un essai donc on avait mis une combi parce qu'on était dans un lac
[01:27:05] ou un endroit où l'eau n'est pas très chaude donc j'avais récupéré des combis de néoprène pour faire du l'hydrospeed et de la luge en eau vive et du coup ça permettait de pouvoir pouvoir nager dans l'eau et de ne pas se cailler parce que voilà donc il y a eu un premier essai on a fait le tremplin on avait repéré l'endroit et puis après ils ont sauté en chouchou ils étaient deux et ce qui était assez génial c'est que les coureurs en fait c'était le départ du tour ils partaient donc on savait
[01:27:35] qu'ils étaient en peloton pour nous c'était important et donc les coureurs voyaient de loin le premier qui a sauté le deuxième qui a sauté et quand ils arrivent au niveau du deuxième au moment où ils rentrent dans l'eau ils sont tous en train d'urler c'est ça ils voient la télé et ça il y a un truc c'était un truc de ouf ça doit se retrouver normalement sauteur au-dessus du tour et je pense que c'est quelque chose qui je crois que ça tourne toujours et il y avait en même temps il y avait Canal qui faisait son direct avec cette image-là le gars c'était un
[01:28:03] le caméraman était un mec que je connaissais puis il vient me voir il me dit ça te gêne je dis ben non vas-y et eux ça fait vraiment il y a le sonore et tout nous il n'y a que des photos c'est dommage mais le sonore de Canal est trop génial parce qu'on entend en plus ça résonne on entend tous les coureurs qui hurlent quand ils passent ils font ouais ouais ouais c'est trop trop blanc et moi à la limite c'est plus ce souvenir-là que la photo effectivement donc là à l'image on voit je pense que ça doit être Cyril Kabyac qui saute on a Robin Chauvin
[01:28:33] qui avait dû sauter juste avant et ce qui est marquant effectivement quand on zoome un petit peu sur la photo c'est qu'on voit les têtes des coureurs et on se dit effectivement sur des photos comme ça quand on voit les photos aujourd'hui des gens qui sautent par-dessus le tour on voit que les coureurs n'ont pas vraiment le temps de se rendre compte de ce qui se passe et que là ce qui est génial c'est que comme il y a eu un premier saut avant ils regardent et ils savent qu'il va se passer un truc et ils observent
[01:29:03] et on voit leur tête et leur surprise c'est ça qui est dingue oui ce qui était en fait ce qu'on n'a pas c'est un peu toute l'histoire de ces photos c'est ce qui va se passer c'est-à-dire qu'en fait on imagine quelque chose et quand ça arrive ça peut être bien mais ça peut être moins bien aussi parce qu'il y a eu des fois bon il y a eu des flops il y en a toujours mais ce qui est bien c'est voilà sur ce genre de photos c'est que le moment d'après c'est tellement génial c'est qu'à la limite on se dit même entre nous
[01:29:33] c'était trop génial d'entendre les mecs crier comme ça on se dit tiens les mecs ils se rappelleront de ce moment comme nous donc c'était vraiment c'était cool voilà alors on a vu toutes ces photos aujourd'hui c'est quoi ton métier ? alors j'ai envie pardon de te demander mais est-ce que tu entre guillemets tu regrettes un petit peu cette période où de voyage
[01:30:02] de trucs un peu insolites improbables toute cette période où t'as fait des voyages de fous ? je sais pas après je pense que de toute façon tu peux toujours avoir une petite nostalgie mais tu peux pas regretter en fait il y a plein de gens qui disent ouais t'as fait des trucs super et tout bah voilà quoi tu vois moi à la limite tu vas me faire voyager aujourd'hui je suis pas sûr que le voyage aujourd'hui comme va le faire le touriste moyen c'est quelque chose qui va me faire kiffer c'est effectivement moi si j'allais voyager
[01:30:32] en Amérique du Sud avec le team Kubike c'était pour aller ramener une photo j'avais une photo dans la tête c'était Mick Pascal qui fait une roue arrière avec un cheval qui cabre parce que j'ai essayé de chercher et dans chaque pays dans chaque endroit où je vais aller je vais plus regarder ça et ça je l'ai fait je regrette pas c'était cool maintenant j'ai une autre tu vois je fais du tennis je vais aller au champignon ça m'éclate quoi tu vois je vais pas le faire
[01:31:01] j'ai mes petits enfants ça me fait plaisir je dis bah après vous vous êtes venus vous êtes venus rouler on en a profité pour aller faire trois photos sur un lac ça me va je suis pas nostalgique moi je regrette pas non c'était cool ça me fait plaisir d'aller au Rock d'Azur et de rencontrer tous les gens avec qui j'ai bossé et on se dit on se voit on se fait une photo on se fait un selfie c'est cool on s'est vu on est content c'est plus la vie est belle c'est quoi ton métier
[01:31:31] ton activité aujourd'hui ton métier de photographe aujourd'hui je me calme un peu parce qu'en photo de sport j'en fais toujours un petit peu mais je vais essayer un petit peu plus d'aller voir des gens avec qui je vais proposer des choses et je bosse pas mal en immobilier là je travaille pour une agence parisienne je bosse en photo scolaire où j'ai tous les collèges et lycées du coin et les écoles primaires du coin que je fais j'en fais une dizaine par an ça me suffit c'est très bien
[01:32:00] ça m'éclate et puis j'ai une activité de photographe classique où j'ai une boutique que ma femme tient et où dans laquelle on a installé une tireuse grand format où je fais de l'encadrement et on propose un petit encadrement un peu original où justement en fait mes photos sont posées sur aimant je pose le cadre dans les hôtels et je change les photos régulièrement donc en fait je loue mes photos voilà c'est des petites choses qu'on met en place
[01:32:30] et puis après j'ai toujours des contrats je suis toujours en contrat en station de ski où je fais toujours des photos pour Rizoul pour Lubaï un petit peu j'ai pas mal de sites touristiques qui m'appellent quand ils ont besoin un petit peu de photos donc ça c'est toujours une activité que je continue puis pour aller dans l'air du temps drone Insta360 Matterport qui est un appareil photo un peu haut de gamme qui nous permet de faire de la photo panoramique des visites virtuelles voilà des visites virtuelles etc.
[01:33:00] donc ça c'est toutes ces activités-là sur lesquelles on est sur lesquelles on est aujourd'hui c'est ce qui me permet de gagner ma vie voilà voilà Comment a évolué le métier de photographe comment tu vois son évolution notamment par rapport à l'arrivée de l'IA il y a beaucoup de photographes dont le métier et l'activité sont chamboulées toi comment tu vois ça ? Je pense qu'aujourd'hui le mec qui fait de la photo tout seul je suis pas sûr qu'il puisse s'en sortir
[01:33:29] enfin je doute un peu ou alors il faut vraiment qu'il fasse de la photo mode ou des choses comme ça mais sinon à un autre niveau je pense qu'il faut faire de la photo et de la vidéo parce que je pense que c'est voilà c'est dans l'air du temps et qu'on n'a pas le choix et que des nouveaux supports permettent permettent voilà cette ambivalence le photographe tel que nous on l'a fait on faisait que de la photo pas sûr voilà mais après je dis ça je sais pas mais je sais pas après je le sens comme ça
[01:33:59] après c'est bien c'est nouveau ça vient ça évolue et puis peut-être qu'on n'a pas encore tout vu donc voilà je sais pas si l'IA nous remplacera complètement je pense pas je pense qu'il y aura toujours besoin de support voilà donc peut-être que les photographes classiques feront toujours de la matière et puis après elle sera optimisée avec l'IA mais voilà c'est pas c'est pas grave justement tu m'as montré des photos où tu utilises l'IA ouais tu peux nous parler un petit peu de comment tu l'intègres dans
[01:34:28] comment tu l'intègres ou ouais dans tes créations dans ton travail ouais alors des fois je retravaille sur des vieilles photos moi j'aime beaucoup tu vois je vais faire un détourage et puis peut-être qu'il y a une photo elle me plaisait moyennement elle me dit peut-être que avec en donnant une consigne à Photoshop et en faisant un remplissage génératif proposé par Photoshop il y a peut-être des choses qui peuvent être intéressantes donc ouais je me fais plaisir je me fais plaisir avec des choses comme ça après je pense que j'ai une vision
[01:34:58] c'est-à-dire que un jour il faudrait que j'arrête de travailler mais j'ai une vision justement sur ces photos que je faisais je pense qu'aujourd'hui il faut réfléchir à une évolution de ce travail-là et que je le ferai bien sur trouver des sujets qui quand on voit une photo on dit c'est bidon par contre quand on voit dix photos on dit ah ouais là il y a un sujet voilà et je ne vais pas dévoiler les idées que j'ai derrière la tête mais l'idée c'est ça c'est de se dire c'est de se dire
[01:35:28] ben il y a peut-être il y a peut-être un travail à faire alors c'est un travail qui est long ça veut dire que il faut réfléchir il faut préparer un scénario et puis en voyant dix photos on dit ben là il y a un vrai sujet qui repose sur les quand on voit le travail complet et comment on va dire comment est-ce que on peut demain intégrer l'IA à un travail comme ça donc tu nous as parlé de contenu généraliste mais
[01:35:58] toi par exemple demain comment t'imagines continuer à travailler avec l'IA est-ce qu'il faut continuer à apporter des idées créatives comme tu l'as comme tu l'as fait est-ce que c'est ça qui va finalement sauver le le photographe je sais pas je me dis que je me dis que de toute façon il y a autant de photographes que de façon de travailler donc chacun va alors peut-être que ceux qui auraient trouvé la place hier la trouveront pas aujourd'hui il y a plein de photographes
[01:36:28] qui quand ils sont passés de l'argentique au numérique on dit moi j'arrête parce que je le sens pas après il y a le numérique et on va dire maintenant il y a l'IA qui arrive l'IA et le numérique il y a peut-être des choses il y a peut-être des voies à trouver ouais ouais moi il faut être positif parce que je pense que de toute façon on a connu nous on a connu quelques révolutions on était en diapo après on avait nous on était les premiers dans la région
[01:36:57] à acheter un labo de développement où on développait les pellicules des clients on avait jusqu'à 300 pellicules par jour aujourd'hui le développement ça n'existe plus mais par contre on a encore une activité qui nous permet de pouvoir toujours proposer du développement même si c'est pas les volumes ne sont plus les mêmes mais après le diable c'est pas grave ça fait partie des nouvelles orientations de nos métiers après il faut
[01:37:27] chacun se réinvente donc a priori l'IA va pas tuer la photographie moi je pense pas ou les photographes j'en sais rien je pense pas non je sais pas je pense pas non parce que derrière chaque photo il y a une histoire c'est un peu ce qu'on vient de faire c'est que l'histoire elle est et que ce qui est beau c'est de se dire on passe un bon moment et puis voilà quoi on fait une photo porte-d'un lac même s'il y a pourrait nous la faire en restant dans notre canapé c'est quand même pas mal d'aller rouler quand même non enfin je sais pas mais aller rouler
[01:37:58] finalement toi l'image est-ce que c'était pas ta manière de profiter de tous ces lieux de toutes ces aventures alors que certains roulaient toi tu finalement tu s'immortaliser après c'est plus dans l'oeil du gars que tu photographies que c'est cool toi nous on est voilà vous voyez derrière un micro je suis pas très à l'aise c'est bon on va bientôt s'arrêter non mais on n'est pas
[01:38:27] nous on est là pour mettre en avant les gens et moi la limite voir la tête de tous les gens avec qui j'ai bossé de s'éclater de voir Fabien quand on finit à la réunion Sam quand on reparle de nos souvenirs et tous ceux que je croise avec qui j'ai travaillé que je croise aujourd'hui dans un salon comme le Rock d'Azur c'est cool c'est qu'on se voit on se dit c'était trop bon on se rappelle ça suffit la vie après c'est de se dire ceux qui aujourd'hui vont rouler
[01:38:57] faites vous des souvenirs et puis profitez-en parce qu'à un moment vous allez vieillir Trois quelques dernières petites questions avant de finir justement tu parles de conseils quels conseils tu donnerais à des jeunes photographes ou même des un peu plus vieux j'en ai formé plein et j'en ai plein qui viennent encore me voir et qui me posent des questions moi je crois qu'il y a autant de photographes que de façons de travailler donc on ne peut pas
[01:39:27] moi au début j'étais très j'étais très directif en disant c'est comme ça qu'il faut faire c'est pas autrement puis en réalité non c'est pas comme ça il y a autant de caractères autant de façons de travailler après que de photographes parce qu'il y a plein de choses à faire en photo et ouais ouais non je pense qu'aujourd'hui les photographes il faut y aller quoi t'as une idée vas-y hein vas-y parce que de toute façon tu peux inventer un truc tu peux inventer une façon de travailler voilà tu peux t'éclater en studio tu peux t'éclater en plein air tu peux t'éclater il y a plein de façons voilà
[01:39:56] et c'est finalement c'est une création artistique donc finalement c'est c'est assez illimité on va dire comme domaine d'expression ouais ouais et puis je pense qu'on a tous des trucs dans la tête et que l'idée c'est de se dire bah après moi je me suis éclaté il y a plein de mecs qui m'ont dit bah ouais non mais je suis pas le truc quoi et puis à la limite je comprends parce que des fois des fois c'est c'est une façon de voir la vie c'est pas une façon voilà et que chacun
[01:40:26] a sa façon de la voir et tu vois on parlait tout à l'heure en se marrant de mettre une bascule sur les photos je dis moi dans ma tête que l'horizon soit droit Dois-No il avait toujours son horizon droit moi je m'en fous quoi je dis pas que je dis pas que voilà parce que moi ce qui m'éclate c'est que le mec va s'éclater il va s'amuser et que quand on a fini la semaine on a passé et on se rappellera toujours toute notre vie de cette semaine qu'on a passé ou de cette photo qu'on a faite voilà et ça c'est
[01:40:55] ça pour moi c'est le plus important quoi tu vois la recherche de la pépite voilà la pépite on y revient oui oui non mais c'est ben tu sais Cooper Pedy c'est un endroit où il y a des émeraudes et il y a des gens qui ont creusé toute leur vie pour aller chercher des émeraudes quoi tu vois et que moi ben je vais peut-être un peu chercher ma pépite quoi et puis je l'ai jamais trouvé c'est pas grave mais j'en ai trouvé je me suis approché quoi et ça c'était cool quoi finalement c'est pas le c'est pas tant
[01:41:25] la destination qui est intéressante ouais plutôt le chemin oui oui oui ben c'est ça qui est cool quoi c'est qu'on arrive à s'éclater tu vois quand tu vas faire la photo avec Tailleau va avec Christian Taillefer faire une photo tu vas le chemin pour y aller tu rigoles et là tu t'amuses plus que tu vois moi j'ai la veille de la photo de la photo du glacier on était il y avait la gendarmerie nationale qui avait fait un secours en montagne
[01:41:55] et qui avait ramené des gens qui avaient pris des pierres sur la tête et les gens je pense qu'ils ont pris des pierres sur la tête mais par contre ils ont dormi ils ont dormi sur place il y en avait qui avaient été secourus puis d'autres qui avaient réussi à rester avec nous le soir même et ils ont eu mal au ventre pas de leur balade des conneries que Christian a raconté la veille voilà et ça c'était voilà c'est voilà c'est nos reportages qui étaient assez cool
[01:42:24] bon Manu deux questions pour finir qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite oh bah écoute la vie est belle de toute façon on est tranquille on vit dans une belle région voilà on roule en port un peu maintenant on roule en électrique on a vieilli mais voilà rien écoute la vie voilà on est pas mal voilà on est pas mal ouais ouais et c'est tout il y en a à dire d'autre de toute façon voilà
[01:42:55] si tu devais entendre quelqu'un dans un prochain épisode dans mon libre ça serait qui ? tu peux en citer plusieurs si tu veux euh alors comme je sais que tu les as pas tous écoutés ouais il est possible qu'il y en ait qu'il soit déjà passé je te dis Jani t'as fait ? Jani non non Jani c'est pas mal ouais ouais Jani c'est pas mal toi j'y pense parce qu'on avait fait pas mal de trucs ensemble et c'est vrai que avec ce beau gosse là ouais
[01:43:24] ah ouais Cyril ? Cyril l'agneau l'agneau l'agneau l'agneau ouais après non pas Cyril non on a dit Cyril c'est bon ça Vincent Julio il y avait ouais après il y en a après il y en a plein après tu vas faire en anglais aussi ou pas ? ouais il y en a déjà eu ouais du Danny Hart Danny Hart ouais Danny Hart il est marrant
[01:43:54] Danny Hart en plus c'était voilà il est arrivé il avait vu lui sa star c'était Nicolas Vouilleuse et tu vois Danny Hart qui suit Nicolas Vouilleuse la première fois à Bonaco il arrive dans le team dans le team Lapierre et il suit Nicolas Vouilleuse et comme ça c'est trop bon le jeune Danny Hart voilà tu vois Danny Hart aujourd'hui tu dis voilà tu vois c'est marrant voilà voilà voilà il y en a plein après je te laisse faire ouais t'as plus de t'as plus de
[01:44:24] voilà t'as peut-être plus d'idées que moi qui correspondent à ton qui correspondent à ton développement aussi et puis à ce que tu à tes kiffs aussi parce que voilà quoi moi je suis voilà moi j'ai fait ce qui me plaisait fais ce qui te plaît voilà fais ce qui te plaît voilà merci bah je t'en prie un mot pour finir ? bon non j'ai pas de mot pour finir je dis tout ce que ben voilà le vélo ça évolue moi j'ai un truc que je trouve assez cool c'est que j'avais des murs du magasin
[01:44:54] qui en fait ont été repris par mon fils et qui depuis a créé sa boutique depuis bientôt un an et demi et puis qui commence à être un petit peu reconnu il y a du monde qui vient chez lui il était il était venu avec moi dans une présentation presse quand il était en stage de troisième parce que voilà ça a été une façon de transmettre et je trouve ça assez cool donc il a monté sa boutique dans la boutique dont les murs les murs m'appartiennent et puis ben voilà qui s'éclate à qui s'éclate à faire ça
[01:45:23] et puis tant mieux pour lui et que et que voilà quoi et ça c'est c'est la suite et il y a tous les mecs qui roulent bien ici et qui viennent chez lui et je trouve ça je trouve ça assez cool voilà une petite boutique qui s'appelle Cyclalp et voilà quoi donc qui qui continue à faire ce qu'il fait si lui il s'éclate ben tant mieux pour lui je sais pas combien de temps ça durera mais voilà c'est toujours c'est toujours dans le monde du vélo donc moi ça me fait plaisir quoi voilà voilà et ben écoute merci merci Manu je t'en prie
[01:45:52] et puis merci beaucoup pour ça et puis aussi voilà pour moi mon mot de la fin c'est merci pour ces images parce que moi je pense qu'il n'y a pas de de vrai exploit sans un bon photographe derrière parce que sans ça enfin sans toi sans vous les photographes on n'aurait pas cette joie de pouvoir avoir tant de souvenirs et tout ça
[01:46:21] ça resterait dans nos têtes et à partager c'est quand même beaucoup moins pratique même si évidemment on adore les histoires mais les histoires avec des images c'est quand même vraiment le sel du truc quoi c'est là où on peut vivre et partager des émotions et c'est ce qu'on a pu aussi vivre pendant cet épisode ou cet entretien où tu nous as raconté ce qu'il y avait les behind the scenes et qui donne beaucoup de profondeur à l'histoire à l'image
[01:46:49] et moi j'ai toujours été attiré par l'image par la photo et donc ce que je fais aujourd'hui avec Enrou Libre c'est aussi entre guillemets un héritage et mon expression de ça de l'envie de faire de l'image parce que j'ai vu des photos comme les tiennes comme celles d'autres personnes qui m'ont inspiré donner envie justement qui m'ont affûté dans l'œil dans l'œil de ce que j'ai envie de montrer mais non c'est cool
[01:47:19] enfin merci merci mais c'est vrai que nous on n'a pas trop l'habitude d'être en avant et c'est vrai que mais aussi on passe des bons moments et c'est un peu le plus fort le mieux pour nous c'est ça qu'est-ce qu'il reste il reste des photos mais aussi il reste des souvenirs et les souvenirs qu'on a partagés et si ça peut si ça peut faire plaisir aux quatre dont j'ai parlé un peu plus mais c'est vrai que ça nous rappelle tous des bons souvenirs c'est bien ancien combattant c'est super voilà
[01:47:49] on va aller ramasser les champignons maintenant il n'y a plus que ça à faire en tout cas des souvenirs on en a quelques-uns et pour ça merci Manu et puis merci à tous à tous ceux qui ont contribué à les créer on les a tous cités et donc voilà on avait besoin d'eux aussi mais on avait besoin de photographes pour immortaliser ça ok merci merci pour tout merci pour ta venue et on va continuer et puis aussi merci beaucoup à vous qui nous avez
[01:48:19] écouté et regardé et j'espère que vous vous êtes délecté de ces photos on mettra le lien vers le site de Manu et sa page Facebook et son Insta et tout ça où vous pourrez voir toutes ses meilleures photos je ne suis pas si bon je ne suis pas si bon que ça sur Insta et sur Facebook mais bon il y a des photos voilà il y a des photos vous l'avez vu Manu il est quand même modeste il ne se met pas trop en avant et c'est tout à son honneur mais vous pouvez quand même lui envoyer des petits messages et des petits mots d'amour et venir le voir à Guy Estre et même lui acheter des photos
[01:48:48] parce que sur son site vous pouvez commander les photos vous pouvez commander les tirages et vous pouvez commander également les cadres oui on les fait sur mesure on fait tout sur mesure voilà d'ailleurs tu vas repartir avec celle-là c'est celle-là que tu veux elle est pas mal celle-là j'aime bien beaucoup j'aime beaucoup allez je bafouille voilà ne bafouille pas c'est moi qui bafouille allez merci beaucoup allez voir Manu le site et on a un code on pourrait avoir un code
[01:49:18] enrolibre pour les auditeurs enrolibre qui commanderait des photos chez toi on pourrait faire un truc comme ça allez on va mettre ça ça pourrait se faire ouais pas de problème allez pas de problème voilà et quand ceux qui veulent passer à Guillestre comme a fait Antoine vous hésitez pas vous passez voilà j'ai bien fait de passer bien fait de taper à la porte c'était pas du tout prévu non et et voilà et ben voilà encore une fois un grand merci Manu un grand merci à à vous qui nous avez écouté
[01:49:48] puis on vous dit à très vite ok ciao ciao allez salut ciao merci d'avoir regardé ou écouté cet épisode d'Enroue Libre j'espère qu'il a répondu à vos attentes et qu'il vous a donné envie de passer plus de temps sur votre vélo si c'est le cas je vous invite à rejoindre la communauté Enroue Libre en vous abonnant sur Youtube et sur Instagram pensez également à vous abonner à la newsletter Enroue Libre pour ne rien manquer de l'actu du monde du vélo et d'Enroue Libre j'y poste également des offres d'emploi pour vous permettre
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